Même si le mouvement des Gilets Jaunes semble marquer le pas dans l’opinion… Même si la propagande gouvernementale et la surmédiatisation du Grand Débat n’en finissent pas… La défiance vis-à-vis d’Emmanuel Macron ne faiblit pas. De même que la critique de notre société.
Malgré la répression gouvernementale, rien n’est donc réglé.
Le mouvement des Gilets Jaunes semble marquer le pas dans l’opinion
64 % des personnes interrogées soutiennent toujours le mouvement, des gilets jaunes. 77 % trouvent la mobilisation « justifiée » contre 74 % au mois de janvier. (Baromètre mensuel YouGov pour Le HuffPost et CNews réalisé entre mercredi 30 et jeudi 31 janvier 2019)
56 % des personnes interrogées estiment que le mouvement des Gilets Jaunes devrait s’arrêter – même s’ils sont encore 58 % à l’approuver – contre 43 % qui pensent l’inverse. 64 % estiment que les manifestations du samedi 9 février 2019 sont désormais « éloignées des revendications initiales du mouvement ». (sondage Elabe pour BFM TV réalisé les 12 et 13 février 2019)
55 % des personnes interrogées souhaiteraient que le mouvement des Gilets jaunes s’arrête, après plus de trois mois de mobilisation. 45 % souhaitent qu’il se poursuive. (Sondage Odoxa réalisé pour France Inter, L’Express et la presse régionale les 20 et 21 février 2019)
La défiance vis-à-vis d’Emmanuel Macron ne faiblit pas
64 % des personnes interrogées ont « une mauvaise opinion » d’Emmanuel Macron et 36 % se déclarent satisfaits. (Sondage IFOP/Fiducial pour Paris-Match et Sud-Radio des 8 et 9 février 2019)
68 % des personnes interrogée sont insatisfaites de l’action d’Emmanuel Macron. (Sondage Odoxa réalisé pour France Inter, L’Express et la presse régionale les 20 et 21 février 2019)
66 % des personnes interrogées jugent qu’Emmanuel Macron instrumentalise le grand débat national dans l’intérêt des élections européennes. 55 % trouvent que le Président de la République est « trop présent dans les médias ». (Enquête Odoxa-Dentsu Consulting réalisée pour Franceinfo et Le Figaro les 13 et 14 février 2019)
« L’effet grand débat » s’essouffle et la cote de popularité du Président de la République recule en mars de trois points, à 31 %. 46 % des personnes interrogées estiment que le Président ne défend pas bien les intérêts français à l’étranger. (Tableau de bord IFOP-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio réalisé du 28 février au 1er mars 2019)
Français toujours très critiques vis-à-vis de la société actuelle
52 % des personnes interrogées qualifient d’élevé l’indice de corruption des hautes instances en France. (Sondage IFOP Sputnik Opinions des 9 au 20 août 2018)
L’immigration reste la principale préoccupation des Européens, avec 40 % des mentions, ce qui constitue une augmentation de 2 points de pourcentage depuis le printemps 2018.
Le terrorisme arrive en seconde position des inquiétudes avec 20 %.
Les Français sondés ont désigné à 33 % l’immigration comme principal problème de l’UE. Le terrorisme est également en seconde position, mentionné par 22 % des personnes interrogées. (Eurobaromètre standard 90.3 réalisé du 8 au 22 novembre 2018 ; du 8 au 19 novembre en France),
Près de sept personnes interrogées sur dix (67 %) souhaitent que les enfants de jihadistes français restent en Irak et en Syrie.
89 % des personnes interrogées se disent « inquiètes », dont 53 % même « très inquiètes » du retour des djihadistes en France. (Sondage Odoxa – Dentsu consulting pour franceinfo et Le Figaro des 27 et 28 février 2019)
78 % des personnes interrogées jugent la société actuelle injuste (dont 28 % très injuste).
63 % sont convaincues qu’en France la réussite sociale est jouée d’avance et dépend beaucoup des origines des gens.
42 % sont convaincues que la société dans laquelle vivaient leurs parents était plus juste.
48 % vivent des fins de mois difficiles, dont 35 % parviennent difficilement à finir les fins de mois en se restreignant et 13 % sont obligés de puiser dans leurs réserves ou d’emprunter.
37 % ont été à découvert au moins à plusieurs reprises ces 12 derniers mois, le 18 du mois en moyenne.
Seulement une personne sur cinq déclare avoir la possibilité d’épargner.
Selon les catégories socio-professionnelles, de 40 % à 60 % des personnes interrogées ont déclaré, lors de cette enquête, avoir subi un net déclin financier en 2018.
47 % des Français seulement sont optimistes pour leur avenir personnel.
45 % pensent que quand leurs enfants auront leur âge, ils vivront moins bien qu’eux, contre 15 % qu’ils vivront mieux.
70 % sont pessimistes sur l’avenir de la société française (dont 26 % très pessimistes).
(Sondage Elabe, Institut Montaigne, France Info et PQR réalisé du 14 décembre 2018 au 8 janvier 2019)
59 % des personnes interrogées anticipent 2019 comme une année de « difficultés économiques » et seulement 7 % comme une année de « prospérité ». (Sondage Odoxa pour BFM Business, Challenges et Aviva Assurances réalisé les 2 et 3 janvier 2019)
En cas de référendum, 40 % des personnes interrogées voteraient pour le Frexit, 55 % pour le rétablissement de la peine de mort, 76 % pour le retour de l’ISF. (Sondage IFOP pour Valeurs actuelles des 18 au 21 janvier 2019)
Michel Geoffroy
09/03/2019
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