« C’est à un historien non conformiste, infatigable défricheur de pistes nouvelles dans l’interprétation du passé, qu’il sera rendu hommage en ce premier anniversaire de sa disparition. »
Il y a bientôt un an, le 21 mai 2013, Dominique Venner se donnait la mort à Notre-Dame de Paris, en donnant à son geste sacrificiel, accompli dans ce haut lieu de la mémoire nationale, le sens d’un appel, dans les temps chaotiques que nous traversons, au réveil de la France et de l’Europe.
L’Association pour l’histoire et l’Institut de la longue mémoire européenne organisent, le 17 mai prochain, un colloque d’hommage à celui qui fut le fondateur et, pendant onze ans, le directeur de la Nouvelle Revue d’histoire :onze années au cours desquelles il a su, malgré des moyens limités et avec le soutien de l’équipe réunie autour de lui, donner à cette publication la notoriété qui est aujourd’hui la sienne.
La réédition par Pierre-Guillaume de Roux du Cœur rebelle, autobiographie dans laquelle Dominique Venner retraçait ce qu’avait été son itinéraire personnel, fournira le fil conducteur de cette manifestation.
Elle aura lieu le samedi 17 mai, à partir de 14h30, à la Maison de la Chimie, dans le VIIe arrondissement (28 rue Saint-Dominique). Des interventions de son ami Bernard Lugan, de son éditeur Pierre-Guillaume de Roux, du philosophe Javier Luis Portella, qui fut l’un de ses correspondants en Espagne, de Carlamanno Adinolfi de la Casapound romaine, de Philippe Conrad, son ami et successeur à la direction de la Nouvelle Revue d’histoire, enfin de son ami Alain de Benoist alterneront avec la présentation d’extraits du film réalisé au début de 2013 dans sa résidence normande.
C’est à un historien non conformiste, infatigable défricheur de pistes nouvelles dans l’interprétation du passé, qu’il sera rendu hommage en ce premier anniversaire de sa disparition.
Association pour l’histoire
Extrait de La NRH n°72, à paraître