Polémia a publié, il y a peu, trois papiers sur ce thème de la diversité des populations en Angleterre. On en trouvera les références en fin d’article. Marc Leroy nous a adressé une étude fouillée sur l’amplification d’une immigration massive extra-européenne qui, comme l’a si bien démontré Christopher Caldwell dans son livre Une révolution sous nos yeux, nous amènera à des changements irréversibles et au pire à la disparition de notre civilisation ancestrale. Nos lecteurs trouveront avec cette étude un complément utile à ce dossier. Polémia
Le lecteur assidu de La Plume à Gratter le sait, l’écrivain Renaud Camus, devenu un paria du monde des lettres suite à ses diverses prises de positions politiques et sociétales (et notamment son ralliement à Marine Le Pen lors de la dernière élection présidentielle qui lui valut de se faire jeter comme un chien par sa propre maison d’édition), dénonce depuis des mois et des mois, et avec une obstination et une conviction presque suicidaires, ce qu’il appelle « le grand remplacement », à savoir l’immigration massive extra-européenne qui selon lui entraîne et entraînera inévitablement toujours plus de changements, de modifications radicales dans la structure sociétale, culturelle, religieuse et pourquoi avoir peur de l’écrire, ethnique de notre pays (lien vidéo et lien article de son discours d’Orange).
Que l’on partage ou non l’intégralité de sa thèse et de son argumentation, nul honnête homme ne devrait pouvoir contester qu’il évoque de fait, avec ses mots à lui et avec son inquiétude extrême, un vrai débat de fond, un phénomène majeur de notre temps, un véritable sujet de société qu’il serait capital d’aborder avec rigueur et munis de chiffres fiables, de vrais états des lieux, de réelles projections pour les années à venir, afin d’avoir tout simplement une possibilité de choisir démocratiquement – et en toute connaissance de cause – l’avenir que nous souhaitons pour notre pays.
Les anglo-saxons ont bien des défauts qui nous hérissent le poil à nous autres français (souvent à raison, parfois aussi à tort) mais ils ont au moins deux qualités, absolument essentielles en démocratie, et qui aujourd’hui nous manquent cruellement :
- La liberté d’expression est un droit bien réel chez eux, et non un mot creux qui envoie les « mal-pensants » au tribunal comme c’est aujourd’hui le cas en France (merci à SOS Racisme, au MRAP, à l’UEJF, à Gayssot et autre Taubira).
- Ils n’ont pas l’habitude de se cacher derrière leur petit doigt pour regarder la réalité en face (pour ce qui est éventuellement de la combattre, c’est bien-sûr une autre histoire). C’est ainsi que, par exemple, les statistiques ethniques ne sont pas le moins du monde interdites aux USA ou en Grande Bretagne : elles y sont même régulièrement effectuées et mises à jour.
Du coup, les Britanniques savent – eux – à quelques années d’intervalle vers quel avenir se dirige leur pays. Un grand recensement est ainsi réalisé par l’Office national des statistiques une fois tous les dix ans en Angleterre et au Pays de Galles. Le dernier en date a eu lieu en 2011, et les résultats viennent d’en être révélés. C’est The Guardian qui ce mardi nous a dévoilé les premiers chiffres de cette gigantesque enquête effectuée à l’aide d’un questionnaire envoyé à plus de 26 millions de foyers anglais et gallois en mars 2011. Nombre de ces chiffres ont ensuite été repris par la très grande majorité de la presse anglaise, moins prude à aborder les sujets qui fâchent que nos chers « merdias » français. Un recensement effectué en mars 2011 on l’a dit, soit il y aura donc bientôt près de deux ans… La photographie sociétale qu’il dresse est donc d’ores et déjà obsolète, étant donné la rapidité effarante de la mutation de population qu’il nous révèle. Mais regardons-y tout de même de plus près.
Que disent ces chiffres ? Notamment que la proportion des personnes nées hors du Royaume-Uni mais y résidant (immigrées donc) a augmenté de plus de 50 % par rapport à 2001, portant par exemple le nombre officiel d’étrangers (évidemment très inférieur à la réalité du fait de l’immigration clandestine de masse) à 7,5 millions, soit 13,4 % de la population. La communauté indienne est largement la plus représentée, mais on peut notamment constater une explosion de l’immigration polonaise (+ 500 000 par rapport à 2001) : une raison de plus pour la Perfide Albion de crier « vive l’Europe » !
Les blancs d’ores et déjà minoritaires… À Londres !
Si la population « blanche » était majoritaire à 91,3 % en 2001, elle ne l’est plus qu’à 86 % en 2011. À ce rythme, la balance arrivera à la parité des populations « blanche » et exogène dans à peine une cinquantaine d’années. Le journal The Independent relève même pour sa part qu’aujourd’hui, seuls 44,9 % des Londoniens sont blancs, pour un total passé de 4,3 à 3,7 millions en dix ans (- 600 000), ce qui fait de la capitale britannique aujourd’hui la première région du pays où les Blancs sont désormais minoritaires !
L’Islam en conquête, le Christianisme en chute libre
Sur le plan religieux, l’étude de l’Office national des statistiques est également très révélatrice des tendances de l’époque. Même si le christianisme demeure la première religion, avec 33,2 millions de fidèles (59 % de la population) c’est bien le seul culte à avoir perdu massivement des adeptes (près de 4 millions). L’islam avec ses 2,7 millions de représentants est en pleine expansion, on devrait plutôt dire explosion (+ 40 %, soit un million de fidèles supplémentaires en 10 ans !). L’athéisme croît également fortement (6 millions de britanniques de plus qu’en 2001 se déclarent non-croyants), soit un quart de la population. The Guardian rapporte dès lors que les chrétiens devraient être minoritaires en Grande Bretagne dès 2018.
Le recensement britannique met ainsi à jour un bouleversement sociétal majeur, un mouvement de transformation de la population d’une ampleur et d’une rapidité proprement sidérantes. Les conséquences bien que se faisant dès à présent sentir, ne peuvent évidemment que s’amplifier très fortement, et sans doute dramatiquement sur bien des plans (unité nationale, droits des femmes, laïcité) dans les années à venir. Il n’est pas sûr et on devrait hélas même écrire « il est peu probable » que les autorités compétentes en tirent les leçons qui s’imposent et déclenchent alors la mesure ad minima qui apparait pourtant comme étant évidente et urgente à tout esprit un tant soit peu raisonnable devant un tel constat : l’arrêt immédiat et total des flux migratoires aujourd’hui en action, voire plus encore l’amorce d’une inversion de ceux-ci. La prise de conscience des « élites » britanniques qui vivent ce phénomène de très, très loin, dans leurs quartiers protégés, dans leurs « ghettos de riches » n’aura donc sans doute pas lieu. Mais au moins, les citoyens britanniques savent à présent -s’ils daignent encore simplement s’informer- ce qui les attend à très brève échéance : une modification radicale et définitive de leur mode de vie, de leur identité, de leur culture, de leur Nation. En France, les statistiques ethniques sont interdites…
En France, dans les médias bien-pensants de tous bords, sur les radios, sur les plateaux de télévision (comme dernièrement sur celui de Frédéric Taddeï), il est de bon ton d’insulter, ridiculiser, et même criminaliser Renaud Camus, et sa définition de ce qu’il appelle « le grand remplacement ». Nul doute donc que nos chers médias, nos très belles âmes, nos zélés censeurs de la liberté d’expression ne feront pas un grand écho aux révélations terrifiantes à court et plus encore à moyen terme de ce grand recensement britannique, et qu’ils feront tout, et jusqu’au bout, pour empêcher que de telles statistiques ethniques puissent simplement exister un jour en France. Au nom de la générosité, de l’antiracisme et des bons sentiments, bien entendu ! Il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, et chacun sait bien que la meilleure façon de vaincre une mauvaise grippe, c’est bien évidemment de casser le thermomètre !
Un jour prochain – demain déjà peut-être – grâce à eux et à cause de notre passivité, de notre résignation, de notre silence, il sera tout simplement trop tard… Le destin qui nous est tracé ne vous rappelle rien ? C’est pourtant rigoureusement celui du Kosovo, le berceau historique de la Serbie. Un destin qui s’est scellé en à peine soixante dix ans. Ni plus, ni moins.
Marc Leroy
La Plume à Gratter
12/12/2012