Oui, je sais le chiffre fait frémir. Il montre l’ampleur du Grand Remplacement. La première fois que j’ai découvert ce chiffre – sur le site Fdesouche – j’ai été effaré et eu de la peine à le croire. Je n’ai donc pas repris l’étude. Mais il ne sert à rien de se voiler la face. Il faut examiner les faits. En 2025, la moitié des naissances en France ne seront pas d’origine européenne mais africaine !
André Posokhow, consultant pour Polémia, et le démographe indépendant Bruno Gabriel se sont donc penchés sur ces chiffres, c’est-à-dire sur les statistiques de dépistage de la drépanocytose, une maladie héréditaire qui touche les enfants d’origine africaine, maghrébine, moyen-orientale ou indienne qui sont donc les seuls à être dépistés.
Ces statistiques médicales sont robustes et les gynécologues interrogés ont confirmé qu’il n’y avait pas de sur-dépistage. Vous pouvez d’ailleurs vérifier autour de vous : même nés dans des hôpitaux d’Ile-de-France (à Poissy ou à Argenteuil, par exemple), les enfants de souche européenne ne sont pas dépistés.
L’explosion du nombre d’enfants dépistés traduit donc bien la substitution de population en cours.
Rappel de quelques faits :
- le dépistage a commencé en 1994 en Ile-de-France ; il a progressivement été étendu à toutes les régions et les concernent toutes depuis 2001 ;
- la progression du taux de dépistage est très rapide : de 20% en France métropolitaine en 2000 à 35% en 2012, un quasi doublement ;
- le taux de dépistage dépasse 40% en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Corse ;
- le taux de dépistage dépasse 60% en Ile-de-France ;
- les projections conduisent à penser que la moitié des nouveau-nés en France ne seront pas d’origine européenne en 2025.
Il sera d’ailleurs peut-être difficile de le savoir car pour cacher la réalité aux Français certains commencent à militer pour un dépistage systématique : médicalement non justifié, financièrement déplorable mais si pratique idéologiquement !
Vous pouvez approfondir le dossier avec les dossiers ci-après :
- Drépanocytose, les chiffres et les tableaux sur la maladie génétique qui excitent l’extrême gauche
- Le dépistage de la drépanocytose : un révélateur démographique ?
et avec en annexe les tableaux qui les suivent.
N’hésitez pas à nous faire des commentaires éventuels, à condition, bien sûr, qu’ils soient argumentés et documentés.
Jean-Yves Le Gallou
01/09/2015
1. Drépanocytose : les chiffres et les tableaux sur la maladie génétique qui excitent l’extrême gauche
Les journalistes Alexandre Léchenet et Samuel Laurent se présentent comme les décodeurs du Monde.fr. Selon eux : « Les décodeurs du Monde.fr vérifient déclarations, assertions et rumeurs en tous genres ; ils mettent l’information en forme et la remettent dans son contexte ; ils répondent à vos questions. » Ce magister présomptueux exige rigueur, compétence, objectivité et indépendance à l’égard des idéologies politiques. Ce sont pourtant ces qualités qu’a contestées au Monde un journaliste de ce journal, Michel Legris, aujourd’hui décédé, dans un livre cinglant : Le Monde tel qu’il est, paru en 1976, dont nous recommandons chaleureusement la lecture.
Dans un article de novembre 2014, ces deux journalistes s’en prennent aux extrémistes qui verraient dans les chiffres du dépistage de la drépanocytose la preuve de l’invasion des immigrés. Ils en sont certains : tout ceci est erroné et le « Grand Remplacement » est un « fantasme ».
Selon les décodeurs un dépistage médical ne serait pas un recensement ethnique mais géographique. Bel écran de fumée !
Nos auteurs citent la HAS (Haute autorité de la santé) :
« Ce dépistage néonatal est institué depuis 2000 sur l’ensemble du territoire et réalisé en métropole de manière ciblée sur la population des nouveau-nés issus de parents originaires de populations à risque. »
Les régions à risque sont les suivantes :
- Tous les pays d’Afrique subsaharienne et le Cap-Vert ;
- Amérique du Sud (Brésil), Noirs d’Amérique du Nord ;
- Inde, océan Indien, Madagascar, île Maurice, Comores ;
- Afrique du Nord : Algérie, Tunisie, Maroc ;
- Italie du sud, Sicile ,Grèce, Turquie ;
- Moyen-Orient : Liban, Syrie, Arabie Saoudite, Yémen, Oman.
À première vue, ces critères sont effectivement géographiques (en précisant néanmoins que les bébés originaires du sud de l’Europe ne font pas l’objet du dépistage, comme d’ailleurs les petits Français de souche). Cependant cette origine géographique est la même que celle de l’invasion, si on excepte les pays d’Amérique et du Moyen-Orient d’où ne viennent pas – pour le moment, mais tous les espoirs sont permis – des flux migratoires notables. En fait, l’origine géographique se confond largement avec l’origine ethnique, d’autant plus que, comme le précise Le Monde, on cible dans les maternités les nourrissons d’origine maghrébine ou africaine.
En affichant cette liste du HAS, Le Monde démontre précisément que le dépistage de la drépanocytose constitue bien un procédé pertinent pour dénoncer et évaluer la mutation démographique que nous vivons en France.
L’extrême gauche reconnaît la pertinence des dépistages ciblés puisqu’elle veut passer au dépistage généralisé
Si le dépistage se fait, comme le dit Le Monde, sur des critères informels : faciès, noms de famille, c’est par commodité. Un Mohammed, né à Poissy, a plus de chance de venir du Maghreb que de Patagonie ! On a peu de chances de se tromper !
C’est pour cela que l’extrême gauche réclame que le dépistage ne soit plus ciblé mais étendu à l’ensemble de la population. Il est trop révélateur !
L’hystérie grotesque de la gauche bien-pensante dans l’affaire Robert Ménard montre bien leur terreur des statistiques sur les immigrés et leur descendance, dites ethniques. En cela le dépistage de la drépanocytose constitue un palliatif efficace de ces mensonges par omission.
Les Ultramarins ne sont pas « issus de l’immigration ». C’est vrai mais cela ne change pas le diagnostic
En 2012, selon Le Monde, 309.858 nouveau-nés ont été dépistés alors que la France comptait 821.047 naissances vivantes, soit un taux de dépistage de 37,7% des nourrissons. Le Monde fait finement observer que parmi ces naissances il y a 37.971 nouveau-nés dans les DOM-TOM. Donc il faudrait ne pas en tenir compte. Ils ont raison. Mais cela change peu de choses. Car :
309.858–37.971 / 821.047–37.971 = 34,7%.
La différence est de 3%. La belle affaire ! Cela signifie clairement que plus d’un tiers des nouveau-nés en France sont issus de l’immigration africaine et maghrébine. Les Français doivent savoir que, dans moins de 10 ans environ, la moitié des enfants nouveau-nés de notre pays seront issus de l’immigration africaine.
La grande manipulation des chiffres ? Non des chiffres occultés par les pouvoirs publics !
Les décodeurs évoquent une grande manipulation des chiffres. Quelle manipulation ? Les chiffres cités sont ceux des organismes qui contrôlent le dépistage.
Ils soulignent qu’on dépiste des populations qui sont en France depuis 2 à 4 générations, en ajoutant cependant que ce taux peut indiquer la part de « métissage », ce qui est très intéressant, et les Ultramarins d’origine vivant en métropole. Il est vrai pour ces derniers que leurs nouveau-nés doivent être sortis du ratio de 34,7% (comme également les descendants de Harkis) mais on peut les évaluer à 6.500. Dans cette affaire c’est l’épaisseur du trait.
Mais que l’on nous donne les chiffres ! Le scandale ne réside pas dans une manipulation des chiffres mais dans le fait que les statistiques utiles que l’on appelle ethniques soient refusées par les pouvoirs publics et les médias.
Des chiffres qui font probablement l’objet d’une sous-évaluation
Selon les informations reçues, les règles de dépistage que Le Monde rappelle ne sont pas appliquées d’une manière rigoureuse et, en réalité, on ne dépiste pas tous les nourrissons qui pourraient l’être.
Comment évaluer cette sous-évaluation sans statistiques ethniques qui existent sous des formes diverses dans des dictatures fascistes aussi horribles que les USA, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ?
Enfin, il convient de souligner que les enfants de l’immigration européenne et en particulier de l’Europe de l’Est ne sont pas dépistés et qu’ils ne font pas partie du ratio.
En réalité, il est probable que pour ces raisons le ratio issu des dépistages de la drépanocytose de 35% fasse l’objet d’une sous-évaluation et constitue un minimum pour évaluer le poids des naissances de l’immigration au sein des naissances françaises.
20% seulement de naissances non françaises. Un chiffre à corriger
Les propagandistes du Monde.fr produisent des chiffres peu clairs et contradictoires concernant les naissances issues de l’immigration tendant à démontrer que ces chiffres ne sont pas alarmants. En fait, ils montrent exactement le contraire.
Ils indiquent que « selon l’Insee, en 2010, on comptait 832.799 naissances en France (DOM inclus). 110.000 étaient issues d’au moins un parent étranger (y compris de l’Union européenne) et 54.234 issues de deux parents étrangers. Soit un total de 19,8% de nouveau-nés ayant un ou deux parents étrangers, originaires ou non d’un pays de l’UE ». La consultation du site de l’INSEE infirme ces chiffres et montre qu’en 2010 le total des naissances (UE comprise) issues d’au moins un parent étranger s’élève à 226.549 soit 27% de l’ensemble des naissances. Le taux de 20% semble donc erroné. C’est peut-être cela la vérification de l’information et sa remise dans son contexte !
En revanche, selon la même source INSEE, en 2013 27,9% d’enfants nés en France ont au moins un parent né à l’étranger dont 24% hors UE. Mais c’est énorme ! Ce serait donc le cas d’un nourrisson français sur quatre. Il faut surtout préciser que cette statistique ne tient pas compte des naissances issues de parents d’immigrés nés eux-mêmes en France, ce qui est indispensable et est à l’évidence significatif.
Le dépistage des nouveau-nés constitue bien un révélateur de l’ampleur des conséquences démographiques de l’immigration
Oui, Le dépistage des nouveau-nés constitue bien un révélateur de l’ampleur des conséquences démographiques impressionnantes de l’immigration. Les chiffres de l’AFDPHE (Association française pour le dépistage et la prévention des handicaps de l’enfant) sont collationnés auprès des maternités dans le seul souci d’une veille sanitaire et sont éloquents.
Deux nuances doivent être introduites.
Comme nous l’avons vu plus haut, il est probable que ces chiffres soient sous-évalués dans des proportions difficiles à connaître.
Les décodeurs font observer que l’on dépiste des enfants d’Antillais, mais nous avons vu que cela ne modifiait pas les conclusions d’une manière significative. En revanche le dépistage aboutit bien à inclure des naissances de descendants d’immigrés installés en France depuis plusieurs générations dont certains sont complètement assimilés. Si l’on veut utiliser le dépistage comme un strict marqueur d’une immigration récente, il est compréhensible qu’il faille défalquer cette population dont nous avons estimé très approximativement la proportion à 23% des 34,7%.
Dans leur hystérie antiraciste, les militants politiques du « quotidien de référence » ne comprennent pas que ce n’est pas l’aspect racial qui importe mais l’identité de notre nation, la France. Ce n’est pas détenir des papiers distribués à la volée qui compte mais être français de cœur et d’esprit. Or, nous constatons tous les jours que pour une importante proportion des descendants d’immigrés ce n’est pas le cas. Malika Sorel-Sutter, quant à elle, souligne la haine violente que ressent une partie significative des 3e et 4e générations d’immigrés africains et maghrébins pour notre pays et son refus de notre civilisation.
C’est notre devoir de mesurer le métissage que prône l’extrême gauche
C’est le fantasme de l’extrême gauche de hurler au racisme ethnique dès que l’on soulève la question de l’immigration-invasion. Et pourtant elle ne cesse de se référer au « métissage », concept racial s’il en est.
Rappelons ce que disait le général De Gaulle, dangereux trublion d’extrême droite, à Alain Peyrefitte :
« Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »
Racisme ou pas, assumons les propos du Général et, en attendant les statistiques ethniques, fondons-nous sur le dépistage de la drépanocytose pour mesurer la mutation démographique de la France et son degré de métissage, concept racial proclamé et ouvertement prôné par l’extrême gauche.
2. Le dépistage de la drépanocytose : un révélateur démographique ?
Qu’est-ce que la drépanocytose ?
Maladie chronique et handicapante, la drépanocytose est la conséquence d’une anomalie de la structure de l’hémoglobine et elle est la première des maladies génétiques en France. Elle peut provoquer des anémies, des infections bactériennes et des accidents vasculaires. L’espérance de vie des malades est nettement inférieure à la moyenne.
Cette maladie héréditaire est particulièrement fréquente parmi les populations d’origine africaine subsaharienne où 20 à 30% de la population sont transmetteurs potentiels, des Antilles, d’Inde, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen.
Un dépistage néonatal ciblé
L’objectif du dépistage néonatal de la drépanocytose est de mettre en place dès la naissance une prise en charge spécialisée et une prévention des complications infectieuses pour l’enfant atteint de drépanocytose. Ce dépistage est réalisé à la 72e heure de vie à partir d’un prélèvement sanguin du nouveau-né dans les maternités.
Dans les DOM, le dépistage de la drépanocytose est réalisé chez tous les nouveau-nés. En France métropolitaine, il concerne les nouveau-nés dont les parents sont originaires de régions à risque.
Régions à risque
Les régions à risque sont :
- Les départements français d’outre-mer : Antilles, Guyane, la Réunion, Mayotte ;
- Tous les pays d’Afrique subsaharienne et le Cap-Vert ;
- Amérique du Sud (Brésil), Noirs d’Amérique du Nord ;
- Inde, Océan Indien, Madagascar, Île Maurice, Comores ;
- Afrique du Nord : Algérie, Tunisie, Maroc ;
- Italie du Sud, Sicile, Grèce, Turquie ;
- Moyen-Orient : Liban, Syrie, Arabie Saoudite, Yémen, Oman.
Actuellement, pour que le nouveau-né soit dépisté :
- les deux parents doivent être originaires d’une région à risque ;
- un seul des deux si le deuxième n’est pas connu ;
- s’il existe des antécédents de syndrome drépanocytaire majeur dans la famille ;
- s’il existe un doute pour les critères 1, 2, 3.
En France, seuls les nouveau-nés de ces populations à risque sont dépistés selon ces critères qui, a priori, devraient permettre d’atteindre exhaustivité et efficacité.
En réalité, en métropole les populations concernées sont celles d’origine africaine et maghrébine. Les enfants français de souche ne sont jamais dépistés, de même que les enfants d’origine italienne ou grecque.
Pourquoi existe-t-il un débat polémique à caractère politique sur cette affaire de nature médicale ?
C’est surtout Fdesouche qui a eu le mérite et le courage de faire paraître au cours des dernières années des articles documentés avec des cartes et des tableaux chiffrés sur la drépanocytose avec des projections sur 35 ans. Les conclusions du site sont lourdes de sens : en 2013, plus d’un nouveau-né sur trois a été dépisté et « selon les projections, dans huit ans un enfant sur deux naissant en France aurait au moins un de ses parents issu de l’Afrique ».
Bien entendu, les médias de propagande ont entrepris de réfuter cette démarche qui risquerait d’ouvrir les yeux des Français sur l’avenir démographique que leur préparent consciemment et résolument les gouvernants félons de la France depuis 40 ans sans leur demander leur avis. Cela a été particulièrement le cas de journalistes d’extrême gauche du Monde en novembre 2014 (voir l’article de Polémia sur les décodeurs de ce journal).
Polémia a voulu reprendre sur son site l’exposé de la question sur, notamment, une base documentaire établie par Bruno Gabriel dans ce but.
Les chiffres officiels et impressionnants du dépistage de la drépanocytose confirment a minima les affirmations de Fdesouche
Selon l’Association française pour le dépistage et la prévention des handicaps de l’enfant (AFDPHE), en 2013, en métropole, sur 781.621 naissances, 279.903 nouveau-nés ont fait l’objet d’un dépistage, soit 35,8%. Si l’on fait abstraction des naissances de Domiens en métropole, soit 6.500, le pourcentage passe à 35,3%, soit une variation de l’épaisseur du trait.
En clair, cela confirme, comme l’indiquait Fdesouche, qu’un gros tiers des naissances en France métropolitaine est le fait de familles dont au moins un des membres est d’origine maghrébine ou africaine subsaharienne.
Dans certaines régions la situation est sidérante. En Ile-de-France, où le taux de dépistage est de 68%, plus des deux tiers des naissances ont une origine africaine. En PACA, ce même taux est de 44%.
Les chiffres de l’AFDPHE sont probablement sous évalués
Selon les informations reçues, les règles de dépistage indiquées ci-dessus ne sont pas appliquées d’une manière rigoureuse et, en réalité, on ne dépiste pas tous les nourrissons qui pourraient l’être.
À titre d’exemple, si un médecin reçoit une femme africaine enceinte, si on ne sait pas si son conjoint est à risque et si elle répond au médecin que dans sa famille il n’y a pas de drépanocytose, il ne serait pas procédé à un dépistage sauf si, en cours de grossesse, les numérations de formule sanguine auxquelles il est procédé obligatoirement révélaient un risque.
Enfin, il convient de souligner que les enfants de l’immigration européenne et en particulier de l’Europe de l’Est ne sont pas dépistés et qu’ils ne font pas partie du ratio. Or cette immigration, notamment en provenance des Balkans, est loin d’être négligeable.
Ainsi les chiffres et les ratios de l’AFDPHE, pour impressionnants qu’ils soient, sont probablement sous-évalués.
Des projections qui reflètent la submersion démographique de la France
Les travaux statistiques de Bruno Gabriel présentent, à l’onglet « Dépistage de la drépanocytose » un tableau de « l’évolution du taux de dépistage pour les 4 régions les plus peuplées et la France métropolitaine + projection linéaire sur 12 ans » réalisé sur la base des données de l’APDPHE.
Ce tableau confirme et aggrave les projections de FdeSouche. En 2026, 50% des nouveau-nés de métropole devraient être dépistés du fait d’une ascendance africaine. Si l’on en croit le graphique, le ratio sera de 90% en Ile-de-France. Dans 30 ans, Paris aura complètement échappé à la France.
Des informations et des chiffres officiels
Les informations chiffrées présentées ci-dessus sont extraites des documents de l’AFDPHE et de la Haute Autorité de la santé (HAS) résumées dans les tableaux de B. Gabriel. A nos yeux ils sont malheureusement incontestables et probablement sous-évalués. Tout ce que nous demandons c’est que l’on nous prouve que nous sommes dans l’erreur. A la date d’aujourd’hui, ce n’est pas le cas et ce ne sont pas les ergotages du quotidien de l’extrême gauche institutionnelle qui nous en convaincront.
Que ceux qui contestent ces données chiffrées communiquent aux citoyens français les statistiques ethniques de notre pays ! Ils se refusent à le faire et, bien au contraire, ils font campagne pour qu’il n’y ait plus de dépistage ciblé, seul indicateur possible, au nom « d’un danger de stigmatisation d’une partie de la population avec les dérives politiques qu’elle peut susciter ». Les bons apôtres ! Gardons « les yeux grands fermés », comme l’a écrit M. Tribalat et disparaissons en silence.
Au sein du ratio de 35,3%, des naissances relèvent de descendants d’immigrés installés en France et naturalisés. Sur la base du tableau page 36 de l’étude de l’INSEE sur Les immigrés, les descendants d’immigrés et leurs enfants, il ressort que la proportion de naissances relevant de parents dont au moins un est descendant d’immigré et aucun immigré direct est de 23% pour ce qui concerne les non européens. Malheureusement il s’agit de chiffres de 2008 probablement dépassés. Trajectoires & Origines ne communiquant pas ses chiffres actualisés au public, probablement dans un esprit de transparence, il faut se contenter de ces données historiques.
Ces naissances peuvent être considérées comme à exclure pour ce qui concerne l’immigration stricto sensu. En revanche, elles sont à retenir pour évaluer la mutation démographique de la France en faveur des allochtones africains et le métissage dont se targue l’extrême gauche.
À Polémia, nous considérons qu’il faut tirer trois conclusions de ces informations chiffrées et de ces statistiques sur le dépistage de la drépanocytose :
Ce qu’il est convenu d’appeler l’immigration est bien une invasion
Aujourd’hui près de 20% de la population française est constituée d’immigrés, naturalisés ou non, et de descendants directs d’immigrés, sans tenir compte des 3e et 4e générations. Ceux-ci substituent leurs naissances d’une manière croissante et accélérée (50% dans 20 ans) à une natalité autochtone dont la perdition a été programmée et organisée depuis plus de 50 ans. Ces naissances se joignent au déferlement actuel à nos frontières pour constituer une invasion, comme l’a dit V. Giscard-d’Estaing qui y a beaucoup participé.
Cette invasion débouche sur une mutation démographique et raciale de la France de très vaste envergure
Rappelons ce que disait De Gaulle à Alain Peyrefitte : « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoire ! »
Aujourd’hui, nous vivons, grâce à la trahison de notre classe dirigeante, une mutation démographique historique que R. Camus a appelée « le Grand Remplacement ». Cette mutation, dont le dépistage de la drépanocytose constitue un facteur certain d’alerte, revêt un caractère racial indiscutable qui réduira à néant l’affirmation du Général.
Cette mutation démographique aboutira à une mutation civilisationnelle
Il faut rappeler des évidences. La France n’est pas qu’une grande nation. Comme beaucoup de pays européens, elle a développé une grande culture, plus que le Honduras ou le Cap-Vert. Mieux : à elle toute seule, elle constitue une civilisation par sa contribution à l’histoire des arts, de la science, des lettres, des techniques. Ses paysages, ses villes, ses forêts de cathédrales, de châteaux et de vieilles pierres, reflètent cette grande civilisation qui a marqué l’humanité depuis 2000 ans.
Le déferlement humain que nous vivons, issu de cultures africaines et de religions ennemies depuis toujours, est relayé par une vitalité démographique que nos classes dirigeantes encouragent et financent avec notre argent. Il détruira à terme cette civilisation comme les islamistes détruisent les témoignages de la civilisation mésopotamienne. A ce titre la volonté des classes politiques européennes et plus particulièrement française de favoriser cette destruction constitue un crime contre l’Humanité.
André Posokhow
01/09/2015
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