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Désinformation médiatique à propos de Paul-Marie Coûteaux

Désinformation médiatique à propos de Paul-Marie Coûteaux
Désinformation médiatique à propos de Paul-Marie Coûteaux

« C’est plus facile de s’indigner des propos d’un candidat nauséabond que de la réalité quotidienne. »

Dans sa livraison du 3 mars, sous le titre Un candidat d’extrême droite évoque l’idée de « concentrer » les Roms dans des « camps », Le Monde jette l’opprobre sur Paul-Marie Coûteaux en l’accusant de « s’en prendre dans plusieurs articles à la présence de Roms dans l’arrondissement huppé où il se présente » comme tête de liste FN-Rassemblement bleu marine dans le 6e arrondissement de Paris pour les élections municipales.
Polémia

Inutile de préciser que les médias ont repris en chœur cette antienne avec le sens de la nuance et la partialité qui leur sont coutumiers. Or qu’a dit exactement Paul-Marie Coûteaux ? Il suffit de se reporter à son blog pour le savoir et voir son texte original. Nous n’en reproduirons qu’un extrait que voici :

« Une dernière raison explique que ces Roms qui s’installent en maints endroits du VIe arrondissement entrent dans ma campagne : ils témoignent jusqu’à la caricature de l’irresponsabilité générale, et corrélativement de l’abandon quasi complet de la dignité nationale : les passants ne jettent pas un regard, sinon, quelquefois, un regard ou une pièce furtive, sans que personne ne se scandalise. Or, ce spectacle est indigne de Paris, indigne de la France, indigne d’un grand pays. Du fait que des familles entières s’installent au milieu de nos rues avec leurs bouts de lit rouillés, leurs matelas, leurs cabas, de cette saleté et des épidémies qu’elle ne manquera pas de provoquer, de cette marais montante de la barbarie grise, nul ne se sent responsable. M. Le Maire du VIe arrondissement, apparemment, ne fait rien : il désapprouve sans doute, se lamente peut-être, et se rassure tout aussi probablement de ce que, la Police n’étant pas placée sous les ordres des autorités municipales, il ne peut rien à rien : la chose dépend de M. le Préfet de Police de Paris. Or, M. le Préfet de Police n’a sans doute pas d’ordre de M. le Ministre de l’Intérieur : sur un sujet aussi délicat, à lui de donner des instructions ! Mais que peut faire M. le Ministre de l’Intérieur – à part concentrer ces populations étrangères dans des camps, où la vie serait sans doute si peu conforme à ce qu’elles escomptaient du voyage qu’elles préféreraient déguerpir d’un territoire aussi inhospitalier ? Mais ce courageux ministre, si il l’était, irait sans doute à l’encontre des oukases bruxelloises, de la Cour européenne des Droits de l’Homme, de tout l’attirail dit européen, sans compter de la catholicité et du Pape en personne, et ne songe pas une seconde à de telles extrémités : au reste, la libre circulation des personnes ne procède-t-elle pas d’accords inter-gouvernementaux, lesquelles ont la force des traités et s’imposent donc à tout acte national ? Nul n’est responsable, nul ne peut rien, le sentiment même de la dignité nationale s’évapore sous ce torride soleil… »

Paul-Marie Coûteaux a réagi auprès de l’AFP. Pour lui, bannissant « les solutions extrêmes », « la seule solution à la fois légale, rationnelle et humaine est de suspendre immédiatement les accords de Schengen. »

« C’est plus facile de s’indigner des propos d’un candidat nauséabond que de la réalité quotidienne. »
Michel Janva, Le Salon beige

Polémia
06/03/204

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