[colored_box bgColor= »#f7c101″ textColor= »#222222″]Période de vacances d’été 2017 – Pendant la période de vacances d’été, Polémia se met au repos du lundi 10 juillet au jeudi 31 août 2017. Voulant éviter à nos lecteurs tout assoupissement pendant ladite période, notre équipe a planifié un calendrier de mises en ligne d’articles déjà diffusés au cours des mois passés mais dont l’intérêt est toujours d’actualité et qui auraient pu échapper à certains d’entre eux…[/colored_box]
Par André Posokhow, consultant ♦ Face à l’invasion de nos territoires par l’éolien terrestre et aux conséquences énergétiques, financières et sanitaires qu’elle entraîne, les résistances s’affirment et les plumes se délient. Des livres importants paraissent comme celui de Jean-Louis Butré : Éolien, une catastrophe silencieuse (éditions du Toucan, mars 2017). Polémia souhaite aujourd’hui présenter un passage d’un autre livre paru en octobre 2016 : L’Armoire est pleine (First éditions, octobre 2016), révélateur de la corruption engendrée par cette source d’énergie, et annoncer la parution au Danemark d’un livre sur le pouvoir caché de l’industrie éolienne et ses pressions sur les universités et les municipalités.
C’est le journal belge Le Peuple qui a mis en exergue, le 28 mars 2017 (Propos scandaleux de lobbyiste de l’éolien), un extrait du livre L’Armoire est pleine, écrit par deux journalistes français, Roger Lenglet et Jean-Luc Touly, particulièrement révélateur de l’état d’esprit des affairistes de l’éolien. L’extrait de ce livre (pages 207 à 209) est intégralement retranscrit ci-dessous en italique, les sous-titres intercalaires étant de notre fait.
Le SCPC (Service Central de Prévention de la Corruption français – NLDR) ne donne évidemment pas de témoignage direct de cette crapulerie de haut vol. Mais un lobbyiste travaillant pour des multinationales de l’énergie, attiré vers nous en lisant nos précédents livres d’enquête, en livre des détails :
Les aides européennes aux énergies alternatives alimentent la corruption
« Pour nous, les soutiens européens au développement des énergies alternatives, par exemple, sont un trésor, une pure opportunité économique. Mon métier est de détourner ces aides vers mes commanditaires, par exemple en multipliant les collectivités qui acceptent de placer des éoliennes sur leurs terrains, notamment des élus propriétaires de terres, faciles à corrompre. Par exemple, on leur achète des hectares à prix d’or, en échange de décisions favorables pour implanter nos “moulins à vent” sur les espaces privés et publics. Je ne parle même pas des agriculteurs… »
L’objectif n’est pas de faire reculer la pollution due aux énergies fossiles
Le « voyou bedonnant à col blanc », comme il aime à se nommer lui-même avec une jubilation goguenarde, mélange allégrement le cynisme, le pragmatisme et certaines valeurs : « Notre but n’est pas de faire reculer la pollution aux énergies fossiles, nous venons juste prendre un maximum d’argent. Je pense que l’éolien est une excellente chose en soi pour la protection de la planète, j’ai d’ailleurs autrefois milité à un haut niveau chez les Verts puis je les ai quittés avec de nombreux experts environnementaux pour vendre nos services aux industriels, pour les aider à engranger les euros de Bruxelles. »
L’industrialisation de l’éolien est une tricherie sur son utilité
L’éolien, c’est bien mais nous trichons le plus souvent possible sur leur utilité là où le manque de vent devrait nous empêcher d’en placer. La manne européenne pour les éoliennes est une occasion en or que nous exploiterons jusqu’à saturation et même au-delà, et à laquelle nous sommes préparés depuis l’origine des textes européens, avant leur publication. »
Il voit loin : « En gros, nous avons industrialisé les procédés de l’écologie. Là où vous pensiez à une éolienne sympa dans votre jardin pour rendre votre maison autonome, nous prenons l’argent et nous plantons des tours géantes qui nous rapportent même si elles ne tournent pas. Là où le mouvement écologiste se battait pour des inventions à dimension humaine, nous vendons des tours plus hautes que des cathédrales. »
Les procédés de l’éolien sont étendus aux autres énergies alternatives
« Et vous n’avez encore rien vu ! Nous nous positionnons aussi sur les fonds européens qui arrivent pour soutenir le développement de la biomasse et d’autres grands marchés. Les forêts nous intéressent beaucoup aussi… Nous allons en faire des usines à arbres, très au-delà de la gestion gentillette de l’Office national des forêts que nous finirons par privatiser. »
Les énergies renouvelables ? Une pure affaire financière
« Nous savons ce que nous voulons : de l’argent. Rien n’y résiste. Et comme je ne trouve pas ça sympa du tout, je me déteste d’ailleurs, je suis même prêt à vous balancer des noms de sociétés qui emploient mon savoir-faire auprès des élus. Nous sommes nombreux, ils ne me reconnaîtront pas si vous ne citez pas mon nom. »
Nous (les auteurs du livre – NDLR) en avons pris l’engagement en échange de ses informations. Ses commanditaires sont des titans qui nous vendent déjà la gestion des éléments naturels depuis des décennies : l’eau, les déchets, l’énergie, et désormais l’air…
En définitive les propos cyniques et arrogants de ce lobbyiste de l’éolien nous en apportent une preuve de plus : il faut avoir été aveuglé par les dogmes utopistes des écologistes pour ne pas se rendre compte que l’éolien industriel constitue une arnaque des consommateurs et un pillage de fonds publics.
Un nouveau livre danois dévoile l’abus de pouvoir de l’industrie de l’éolien
Les éoliennes ne sont pas bruyantes ! C’est ce que répètent encore et encore les industriels de l’éolien et les politiciens. Mais alors pourquoi existe-t-il des gens qui souffrent à cause du bruit ? Et pourquoi un professeur à l’Université d’Aalborg au Danemark a-t-il été licencié et son appareil pour mesurer le bruit des éoliennes confisqué ?
C’est ce à quoi, dans son livre En skjult magt (« Un pouvoir caché »), paru très récemment, tente de répondre Peter Skeel Hjorth, journaliste professionnel. De 1974 à 2004 il a été rédacteur en chef du magazine Sygeplejersken (en français : L’infirmière). Au cours de cette période, le magazine a remporté à plusieurs reprises le prix « Anders Bording » attribué au meilleur journaliste d’investigation.
Le professeur Henrik Møller est un expert en acoustique. Il a inventé un appareil qui permet de mesurer le bruit de la basse fréquence des éoliennes à l’intérieur d’une maison de manière très simple. Il s’agit d’une méthode destinée à avoir une idée claire de la situation. Et il était prêt à le prêter aux personnes qui constatent que les éoliennes situées dans leur voisinage sont bruyantes. Qu’à cela ne tienne : l’Université d’Aalborg a licencié le professeur Henrik Møller et son appareil n’est pas utilisé. Le livre de Peter Tskeel Hjorth dévoile comment les universités, les autorités et les politiciens danois redoutent les industriels de l’éolien. Il montre également comment les municipalités sont totalement soumises à la pression colossale et illégale de l’industrie éolienne.
Les universités ont besoin d’argent pour effectuer des travaux de recherche, et les donateurs peuvent donc demander des études sur ce qui peut être fait ou ne doit pas être fait. Les politiciens veulent de l’énergie verte, des emplois au Danemark et de nouvelles possibilités d’exportation. L’industrie des éoliennes peut amener tout cela. Ensuite, les ministres, les maires et les principaux politiciens doivent se conformer à leurs décisions. Sinon, la fabrication des éoliennes serait délocalisée dans d’autres pays.
Le livre de Peter Skeel Hjorth – à travers des rapports, des commandes, des courriers, des minutes, des notes et des conversations téléphoniques, etc. – dévoile comment les puissants industriels du vent danois définissent les objectifs politiques et les programmes de recherche de leur pays afin que personne ne les contredise et ne manifeste une quelconque opposition.
Pour lire cet ouvrage il faudra attendre la traduction. Il est bon de savoir que cette dénonciation du pouvoir de l’industrie éolienne existe.
André Posokhow
Consultant
09/05/2017
Correspondance Polémia – 12/05/2017
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