On savait la propension de nos gouvernants à taper allègrement sur le budget de la Grande muette, voilà maintenant que la police doit s’y mettre. Dans une note adressée à ses grands directeurs, la préfecture de police de Paris annonce le rationnement des munitions d’entraînement des policiers, quels que soient leurs services et ce jusqu’à nouvel ordre. Les policiers sont ainsi limités à trois séances de tir par an et 16 cartouches par séance. Une paille…
Ils n’ont pas eu besoin de beaucoup d’entrainement, il y a un an, pour gazer des enfants lors des manifs contre la loi Taubira…
Effectivement, et cette nouvelle va faire bondir de plaisir les quelques 150 militants d’extrême gauche qui se sont réunis hier devant l’usine d’armement du groupe Nobelsport dans le Finistère pour dénoncer les violences policières.
Reprenant les slogans gauchistes tels que : « Justice nulle part, police partout » les manifestants entendaient dénoncer « les répressions policières, la violence d’État, son injustice, sa police et ses armes ».
Les mesures de restriction vont ainsi dans le bon sens comme l’indique un des manifestants : « On revendique le désarmement de la police, qu’elle n’utilise plus les flash‑balls ni les tasers, ni toutes les armes qui blessent grièvement des citoyens ».
Si seulement les forces de l’ordre étaient soutenues au moins publiquement mais même pas…
En effet, il se murmure au ministère de l’Intérieur et au sein de la Direction générale de la gendarmerie, que le gouvernement aurait décidé le limogeage du général Favier, coupable d’avoir pallié l’inconsistance de son ministre de tutelle et d’avoir dû prendre seul la défense de ses hommes à la suite de la mort accidentelle du manifestant de l’ultra gauche Rémi Fraisse.
Allez encore un effort monsieur le ministre après avoir interdit l’emploi des grenades, réduit le budget d’entrainement, pourquoi ne pas interdire tout simplement aux policiers de se défendre ?
Source : Bulletin de réinformation, R.C., 04/12/2014