On a empêché 80 « jeunes français » de partir faire le djihad en Syrie ou en Irak ! Le gouvernement et le ministre de l’Intérieur annoncent ce résultat comme un véritable succès, alors qu’il s’agit d’une totale absurdité.
Ces « 80 jeunes français » sont déjà radicalisés et vont l’être encore davantage.
Certains d’entre eux, on peut espérer pas tous, obéiront aux consignes données sur les médias par l’État islamique :
« Si vous ne pouvez pas nous rejoindre alors faites la guerre chez vous, dans votre pays ».
Mais n’ont-ils pas obéi à ces ordres, celui qui a poignardé des policiers à Jouè-lès-Tours, celui qui a foncé sur la foule à Dijon et celui qui a tenté d’écraser des passants à Nantes ?
On ne me fera pas croire que, subitement, sans aucune directive, ils se mettent au volant de leur voiture pour foncer sur des passants inconnus.
N’obéissent-ils pas à la consigne proposée par DAESH :
« Écrasez-les avec vos voitures ».
On nous les présente comme des déséquilibrés et certes ils le sont certainement mais combien de « déséquilibrés » avons-nous en France ?
Et combien parmi les « 80 jeunes français » retenus en France ?
Ne valait-il pas mieux les laisser partir ? Ils seraient moins nombreux à revenir !
Les empêcher de partir est une erreur car ils sont déjà fanatisés mais surtout il faut les empêcher de revenir car, incarcérés, ils sortiront encore plus radicalisés, encore plus haineux contre la France, encore plus dangereux !
Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, vient de déclarer :
« Le sang-froid et la vigilance guident notre action. Il faut que les Français soient conscients que la menace terroriste est réelle ».
Ce n’est pas nous qu’il doit prévenir, nous en sommes parfaitement conscients, mais lui en est-il totalement convaincu ?
Un gouvernement et un ministre de l’Intérieur qui appliquent une telle politique irresponsable seront considérés comme coupables de toutes les prochaines victimes des attentats terroristes qui se produiront sur notre sol. Que ce soit des déséquilibrés ou non qui les commettent.
Souvenons-nous du « cheval de Troie » de la mythologie grecque.
Manuel Gomez
Source : magoturf.overblog.fr
23/12/2014
Manuel Gomez est journaliste professionnel à la retraite (pour La Dépêche d’Algérie, L’Aurore de Paris et Le Méridional de Marseille) aujourd’hui écrivain.
Note
(*) Aujourd’hui ce sont les réseaux sociaux qui les remplacent pour faire pénétrer chez nous, à notre insu, le fanatisme religieux avec la complicité de certains imams et recruteurs à la solde de DAESH, et c’est par les airs et par la mer que reviennent ces fanatiques mieux entraînés pour nous terroriser car, s’ils n’acceptent pas ces conditions, ils sont exécutés sur place.