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Cycle : Le patriotisme pour sauver la France
Conférence n°3 :
MORALE ET PATRIOTISME
A-t-on le droit de défendre sa patrie ?
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Le lundi 14 Novembre à 19h précises
A l’association « Dialogue Franco-russe »
120 Champs-Elysées, 75008 PARIS
Chers amis,
Depuis de nombreuses années, le patriotisme a été diffamé et considéré comme dangereux, voir criminel. Ce qui était à l’origine un point de vue d’extrême gauche s’est étendu dans toute la société lors de la révolution culturelle des années 1960 (mai 68 !).
1/ Le cosmopolitisme des élites
On a considéré que le sol de la patrie appartenait à tout le monde et que les frontières devaient être abolies. On a considéré que tous les hommes se valent et sont interchangeables, notamment à des fins économiques en ignorant la dimension culturelle de l’être humain. On a interdit toute forme de discrimination sauf par l’argent. On a considéré que l’armée était une institution immorale : comme il est dit dans l’hymne communiste, l’internationale » : « les rois nous saoulent de fumée, paix entre nous, guerre aux tyrans, appliquons la grève aux armées, crosse en l’air et rompons les rangs ! S’ils s’obstinent, ces cannibales, à faire de nous des héros, ils sauront bientôt que nos balles, sont pour nos propres généraux » ! Ces sentiments sont aujourd’hui, non ceux du prolétariat mais sont plutôt répandus au sein des élites cosmopolites. Une nouvelle sorte de lutte des classes est apparue : celle des élites contre le peuple patriote. Les élites ne souffrent pas de l’immigration et de la souveraineté étrangère. A l’occasion, elles en profitent ! Par contre, le peuple souffre de ces maux dans la réalité quotidienne. Il a donc des sentiments différents et le dialogue social est interrompu. Les « populistes » sont diffamés comme les résistants l’étaient pendant l’occupation nazie. Cela créé une situation politique de plus en plus instable : les partis oligarchiques refusent toute discussion avec les partis dit « populistes ». Comment peut-on refuser la parole à un tiers de la population, qui comprend notamment tant de jeunes, donc l’avenir ? Le patriotisme aujourd’hui est populaire, notamment face au terrorisme islamiste et il serait reconnu dans les lois s’il y avait des référendums. Par exemple, la majorité souhaite désormais rétablir le service miliaire.
2/ Patrie et révolution
D’où vient cette haine de la patrie ? Elle vient des horreurs de la seconde guerre mondiale où se sont affrontés des régimes révolutionnaires. Ces derniers ont introduit la notion de « guerre totale » sans le moindre scrupule moral. Les nazis se sont livrer au génocide mais les communistes soviétiques ont aussi mis en œuvre une guerre sans morale : on devait dénoncer ses parents, fusiller les soldats qui reculent, tuer les civils et les militaires sans distinction. L’honnêteté est de reconnaitre que les Occidentaux n’ont guère fait mieux. Les bombardements des populations civiles, où les civils étaient expressément visés (pour casser le moral de l’ennemi) sont des crimes de guerre, qu’il s’agisse d’Hiroshima ou de Dresde. Les cruautés exceptionnelles étaient dues à la nature de régimes politiques qui avaient délaissés le sens de l’honneur et la charité du chrétien. Ce sont ces régimes utilitaristes, nommés « Gestell » par le philosophe Heidegger, qui sont responsables de la dégénérescence de la guerre. Mais ils ont accusé le patriotisme de commettre des crimes secrétés par une idéologie inhumaine.
3/ Patrie et Tradition
Toutefois, la morale patriotique est reconnue dans notre civilisation. Le droit de défendre sa patrie est même un devoir : il est incarné en France par Jeanne d’Arc. Il est reconnu par le droit international. La morale patriotique est enseignée aux enfants, c’était le cas sous la IIIe République dans les écoles laïques comme dans les écoles confessionnelles. Le sol de la patrie doit être déclaré sacré afin de repousser toute forme d’invasion militaire ou civile.
Kant disait qu’une loi morale se reconnait à ce qu’elle est universalisable. Le meurtre n’est pas moral, car si tout le monde le pratique, il n’y aura plus d’humanité. La défense de la patrie est morale car si elle est abandonnée, le peuple perdra ses libertés sous une tyrannie étrangère. Que la tyrannie vienne de l’occupation militaire ou de l’immigration civile ne change rien à l’affaire. Du point de vue kantien, le refus de défendre sa patrie est profondément immoral et cause de malheurs sans nombres pour autrui.
Il faut donc en revenir à la morale traditionnelle qui a fait ses preuves dans l’histoire. Comme en Russie, il faut rétablir l’éducation patriotique, et utiliser pour cela les écoles comme les médias. Ce qui doit être condamné moralement et pénalement, c’est la désertion et la trahison !
Au 14 novembre prochain, et bien cordialement,
Ivan Blot
6/11/2016
Image : Patriotisme et extrémisme