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Covid-19. Dictature sanitaire et mesures liberticides

Covid-19. Dictature sanitaire et mesures liberticides

par | 9 janvier 2021 | Politique, Société

Covid-19. Dictature sanitaire et mesures liberticides

Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples et La Nouvelle guerre des mondes ♦ Les dernières semaines ont vu s’accélérer la mise en place de mesures particulièrement inquiétantes pour la liberté. L’épidémie de Covid-19 semble un prétexte bien commode pour ceux qui, au sommet, ne se cachent plus de vouloir assouvir leur soif de contrôle de la population.
Retour sur certains éléments édifiants relevés par Michel Geoffroy.
Polémia

  • Le Président français a présenté le 5 janvier 2021 aux élus locaux de Touraine une nouvelle stratégie pour accélérer la vaccination.
    « Le Président de la République nous a indiqué qu’il y aurait deux phases : l’une jusqu’à fin mars pour vacciner les plus fragiles et les soignants, avec une simplification du recueil du consentement dans les Ehpad », a expliqué à l’AFP le président du conseil départemental d’Indre-et-Loire Jean-Gérard Paumier.
  • L’ancien député européen Daniel Cohn-Bendit a adressé un message clair, le 3 janvier 2021 dans l’émission En toute franchise sur LCI, à ceux qui refusent de se faire vacciner. « Il faut arrêter de penser aux antivax [anti-vaccin], à ceux qui disent : « Je ne veux pas », « Je ne sais pas », « On ne veut pas être des cobayes ». Eh bien qu’ils ne se fassent pas vacciner. Il faut vacciner tous ceux qui veulent se faire vacciner. Le vaccin c’est formidable », a-t-il fait valoir dans un premier temps. Avant de poursuivre : « Cette réflexion : « Ah on ne va pas leur faire peur. Les pauvres petits. ». Ils ne veulent pas [être vaccinés] et bien qu’ils aillent se faire foutre ! »
  • Dans une note envoyée aux préfets et lors d’une visioconférence mardi 29 décembre 2020, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé sa volonté de faire respecter le couvre-feu et les consignes gouvernementales. Le ministre de l’Intérieur craint particulièrement ces fêtes clandestines chez des particuliers où la jauge des six invités pourrait exploser. La traque aux soirées privées a déjà commencé. Plusieurs sauteries en préparation ont déjà été mises au jour par les forces de l’ordre, notamment grâce à Internet.
  • « Nous allons proposer une extension du couvre-feu qui, au lieu de démarrer à 20h00, démarrera à 18h00 dans l’ensemble des territoires dans lesquels ça s’avèrera nécessaire (…) des départements, des métropoles (…), dans lesquels le taux d’incidence serait au-dessus du seuil d’alerte maximale », a annoncé Olivier Véran, ministre de la Santé sur France 2 le 29 décembre 2020.
  • Les autorités espagnoles tiendront un registre des personnes refusant de se faire vacciner contre le Covid-19, lequel sera partagé avec d’autres pays européens mais ne sera pas rendu public, a indiqué lundi 29 décembre 2020 le ministre espagnol de la Santé, Salvador Illa, dans une interview à la chaîne de télévision La Sexta.
  • La Cour de Milan a statué que « le risque Covid, dans le pays d’origine d’un migrant, pouvait être une raison valable pour accorder une protection humanitaire. » 28 décembre 2020
  • François Bayrou, président du MoDem et haut-commissaire au Plan, s’est dit favorable dimanche 27 décembre 2020 sur LCI à l’idée d’un passeport sanitaire, qui conditionnerait l’accès de certains lieux à la vaccination contre le Covid-19.
    Il a estimé qu’« on peut tout à fait imaginer ça, que d’une certaine manière le fait d’être soumis à la vaccination ouvre des portes qui jusqu’alors étaient fermées ».
    C’est « le sens naturel des choses », a-t-il ajouté,
  • « Je l’ai dit, je le répète : le vaccin ne sera pas obligatoire. Ayons confiance en nos chercheurs et médecins. Nous sommes le pays des Lumières et de Pasteur, la raison et la science doivent nous guider. » Tweet d’Emmanuel Macron le 27 décembre 2020.
  • Le décret du 22 décembre 2020 pris par le gouvernement modifie le Code de déontologie des médecins à propos de leurs règles de communication professionnelle.
    L’article 13 du Code de déontologie oblige désormais le médecin qui participe à une action d’information du public « à caractère éducatif, scientifique ou sanitaire », à ne faire « état que de données confirmées ». La nouvelle formulation stipule aussi que le médecin est libre de communiquer « des informations scientifiquement étayées » sur « des questions relatives à sa discipline ou à des enjeux de santé publique ». Le médecin est invité à se garder de « présenter comme des données acquises des hypothèses non encore confirmées ». C’est « l’ambiguïté » de telles mentions que craint l’avocat Thomas Benages, qui a déposé ce recours pour le compte de plusieurs médecins, dont les professeurs Christian Perronne et Paul Trouillas.
  • La veille de l’arrivée en France des premières doses du vaccin américano-allemand contre le Covid-19, le gouvernement français a publié un décret autorisant le traitement de données à caractère personnel relatif aux vaccinations contre le virus.
    Ainsi que l’a relevé le 26 décembre 2020 le quotidien Le Parisien, un décret gouvernemental paru la veille au Journal Officiel fait état de la création d’un fichier de données pour « les personnes éligibles à la vaccination contre le Covid-19, ainsi que les professionnels du secteur sanitaire intervenant dans la vaccination ».
    Le décret, qui entre « immédiatement » en vigueur, autorise le ministère de la Santé et la Caisse nationale d’assurance maladie à « mettre en œuvre le traitement dénommé SI Vaccin Covid».
  • Le Premier ministre Jean Castex a déposé le 21 décembre 2020 un projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires.
    L’épidémie a permis l’élaboration en extrême urgence, en mars 2020, d’un cadre législatif liberticide. Le législateur avait prévu sa caducité au 1er avril 2021. Les trois lois de prorogation votées depuis n’ont pas remis en cause cette échéance. Par conséquent, ce nouveau projet de loi permet de donner au gouvernement le droit, en train de devenir permanent, de réduire nos libertés. Ce projet de loi institue ainsi un dispositif pérenne dotant les pouvoirs publics d’un champ d’action exceptionnel.
    Ce projet prévoit notamment que « Le Premier ministre peut, le cas échéant […] subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transports ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la présentation des résultats d’un test de dépistage établissant que la personne n’est pas affectée ou contaminée, au suivi d’un traitement préventif, y compris à l’administration d’un vaccin, ou d’un traitement curatif »,
    Face au tollé suscité par ce projet de loi sur le gouvernement a finalement reporté de « plusieurs mois » le dépôt du texte devant le Parlement.
  • Le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) a porté plainte le 21 décembre 2020 contre six médecins : Didier Raoult, Christian Perronne, le Pr Henri Joyeux, cancérologue à la retraite, le Dr Nicole Delépine, ancienne oncologue pédiatrique à Garches, le Dr Nicolas Zeller, médecin généraliste, et le Dr Rezeau-Frantz, également généraliste.
  • LCI – L’AP-HP a annoncé ce jeudi 17 décembre 2020 mettre fin aux fonctions du Pr Christian Perronne en raison de ses propos jugés « indignes ». Le médecin s’est fait connaitre ces derniers mois pour ses positions controversées.
    (…) Le médecin, chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches, dans les Hauts-de-Seine, est un personnage controversé et la caution scientifique du film complotiste « Hold-Up », auquel il a participé aux côtés de plusieurs « experts ».
  • Le 16 septembre 2020 la députée centriste de l’UDI Valérie Six a proposé la création d’un « passeport vert » pour les personnes vaccinées. Un moyen selon elle nécessaire pour « inciter les Français à se faire vacciner. »
    Plusieurs élus commencent à entonner un même refrain concernant la vaccination au Covid-19 : ne pas rendre la vaccination obligatoire mais inciter fortement les Français à l’accepter pour profiter de certaines libertés. Ce 16 septembre, à l’Assemblée nationale, la député UDI Valérie Six a ainsi manié le « en même temps » pour proposer une quasi obligation à la vaccination, sous peine de ne jouir d’aucune liberté. Si elle dit comprendre et trouver « légitime » que des citoyens « expriment une forme de défiance envers les nouveaux vaccins développés », la parlementaire use ensuite d’un « mais » qui balaye la première partie de son intervention.
  • Jean-Bernard Fourtillan, professeur émérite connu notamment pour son apparition récente dans le film Hold-up mais aussi pour ses travaux de recherche sur la maladie de Parkinson et d’Alzheimer, a été interné dans un hôpital psychiatrique.
    La préfecture du Gard confirme une « mesure individuelle d’hospitalisation » visant Jean-Bernard Fourtillan. Et de préciser que cette décision relève « d’une prescription médicale ». Cette décision a été prise après que le médecin a été interpelé par les forces de l’ordre le 7 décembre 2020« en vertu d’un mandat d’amener [émis par] un juge d’instruction parisien ».
    L’arrestation du médecin a eu lieu dans le cadre d’une information judiciaire ouverte notamment pour « tromperie » par le parquet de Paris en septembre 2019, à la suite d’essais cliniques pratiqués sur 350 malades de Parkinson et Alzheimer. Ces faits avaient également valu à Jean-Bernard Fourtillan d’être poursuivi par l’Ordre des médecins pour « charlatanisme ».
    Il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Nîmes après son interpellation. Trois jours plus tard, un médecin a considéré que son état de santé nécessitait un placement dans un établissement psychiatrique et le préfet a suivi ces recommandations. Jean-Bernard Fourtillan est hospitalisé dans l’établissement du Mas Careiron, à Uzès.
    Il a été libéré par le juge d’application des peines le 17 décembre 2020
  • Trois fichiers, à disposition notamment de certains services de renseignement, de police et de gendarmerie, ont été nettement élargis la semaine dernière, a relevé vendredi 4 décembre 2020 le site spécialisé NextInpact.
    Ces fichiers contiennent environ 40 000 personnes chacun et concernent les individus constituant une menace pour « la sécurité publique ». Par décrets publiés au Journal officiel vendredi, le gouvernement a étendu ces fichiers aux personnes présentant un danger pour la « sûreté de l’Etat », en particulier pour « les intérêts fondamentaux de la Nation ».
    Il s’agit du fichier Prévention des atteintes à la sécurité publique (PASP), du fichier Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique (GIPASP) et du fichier Enquêtes administratives liées à la sécurité publique (EASP), ce dernier étant utilisé pour réaliser les enquêtes administratives préalables à certains recrutements dans la fonction publique.
    De nouvelles données pourront être renseignées dans ces fichiers. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), dans ses avis sur les fichiers PASP et GIPASP, note ainsi que « la rédaction de certaines catégories de données est particulièrement large ». De fait, pourront figurer dans ces fichiers « les opinions politiques » et les « convictions philosophiques et religieuses », et non plus seulement les « activités » politiques ou religieuses. Les personnes morales – en l’occurrence les associations – pourront désormais y figurer.
    De plus, les « données de santé révélant une dangerosité particulière », les « données […] relatives aux troubles psychologiques ou psychiatriques », les « comportements et habitudes de vie », les « déplacements », les « pratiques sportives » ou encore les « activités sur les réseaux sociaux » pourront y être inscrits.
    Lundi 4 janvier 2020 le Conseil d’Etat, rejetant les requêtes de syndicats qui dénonçaient la « dangerosité » de ces fichiers a considéré que les trois décrets contestés, ne portaient pas une atteinte disproportionnée à la liberté d’opinion, de conscience et de religion ou à la liberté syndicale.
  • Le professeur Didier Raoult a été visé par une plainte déposée auprès de l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône par la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf) ; on lui reproche notamment de manquer à son devoir de confraternité et d’utiliser des traitements non validés dans la lutte contre le Covid-19, en l’occurrence l’hydroxychloroquine (novembre 2020) L’Ordre des Bouches-du-Rhône avait convoqué le professeur le 6 octobre, avant de décider en assemblée plénière de porter plainte, pour « information erronée du public, exposition à un risque injustifié et charlatanisme« 
  • Facebook va empêcher la sponsorisation des messages décourageant les internautes de se faire vacciner : « Notre nouvelle politique mondiale interdit les annonces décourageant les gens de se faire vacciner, nous ne voulons pas de ces annonces sur notre plate-forme », explique Facebook dans un communiqué publié mardi 13 octobre 2020.
  • Quelques heures après cette décision, YouTube la plateforme vidéo appartenant à Google annonce elle aussi ce mercredi 14 octobre vouloir procéder à des mesures similaires.« Tout contenu proposant des allégations sur les vaccinations Covid-19 qui contredisent le consensus d’experts des autorités sanitaires locales ou de l’OMS sera supprimé de YouTube » , a déclaré Farshad Shadloo , porte-parole du groupe dans un communiqué .
  • The Lancet a annoncé, jeudi 4 juin 2020, le retrait de l’étude publiée le 22 mai dans ses colonnes, qui suggérait que l’hydroxychloroquine, associée ou non à un antibiotique comme l’azithromycine, augmentait la mortalité et les arythmies cardiaques chez les patients hospitalisés pour Covid-19. Cette étude avait été suivie en France d’une abrogation de la dérogation qui permettait l’utilisation de cette molécule contre le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 et de la suspension d’essais cliniques destinés à tester son efficacité.
  • Le décret du 25 mars 2020 abroge la possibilité de prescrire de l’hydroxychloroquine, hors essais cliniques, et intervient au lendemain d’un avis défavorable du Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Le HCSP, saisi par le gouvernement français, avait recommandé de «ne pas utiliser l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19 » hors essais cliniques, que ce soit seule ou associée à un antibiotique.

Michel Geoffroy
09/01/2020

Michel Geoffroy

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