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Christian Combaz sur la censure : « Personne n’a jamais gagné contre le peuple ! »

Christian Combaz sur la censure : « Personne n’a jamais gagné contre le peuple ! »

par | 14 novembre 2018 | Politique, Société

Christian Combaz sur la censure : « Personne n’a jamais gagné contre le peuple ! »

Le 4 Forum de la Dissidence se tiendra le samedi 17 novembre prochain à Paris sur le thème : « Face à la censure, tous dissidents ! »
Cet événement exceptionnel sera donc dédié au phénomène le plus brûlant de l’année 2018. En effet, la censure aura touché à peu près tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, sont rentrés en dissidence face au cosmopolitisme et à l’écroulement de la France et de la civilisation européenne. Parmi les intervenants confirmés à date : Jean-Yves Le Gallou (Polémia et I-Média), Martial Bild (TV Liberté), Romain Espino (Defend Europe), Claude Chollet (Observatoire du journalisme), Michel Geoffroy (auteur), Benjamin Dormann (ancien journaliste), Samuel Lafont (Damoclès), Charles de Meyer (Radio Courtoisie), Edouard Chanot(Sputnik), Philippe Christèle (entrepreneur) ou encore Nicolas Faure (I-Média).

Jusqu’au 17 novembre, chacun des intervenants répondra à quatre questions sur la censure afin de vous donner un avant-goût de cet après-midi de combat. La parole est à Christian Combaz, écrivain et animateur de La France de Campagnol sur TV Libertés.


Polémia : Avez-vous récemment été confronté à la censure ?

Christian Combaz : Mon dernier livre, Portrait de Marianne, a été repoussé après lecture par Albin Michel parce qu’il était sévère avec le système de connivence que je dénonce, notamment à propos des organes de presse, dont la maison a trop besoin pour lui déplaire. Un éditeur atypique (Jean Cyril Godefroy) se saisit du manuscrit, me l’achète, le compose, lui donne une couverture, mais devant les pressions finit par m’écrire au dernier moment que la publication ne peut avoir lieu. Aucune explication. C’est sans doute la même. En France vous avez le droit de dire : « Il y a trop d’immigration, de laxisme, de tolérance etc. » (Zemmour)… mais pas de dire : « Il y a trop de copinages cachés, le pouvoir est lobbyisé partout, et le tout sous la houlette américaine » (ma thèse).

Polémia : Selon vous, l’accélération de la restriction de la liberté d’expression est-elle un aveu de la panique des élites ?

Christian Combaz : Les élites ne peuvent le rester que si elles vous cachent l’essentiel. D’où cette omniprésence du ricanement à propos des théoriciens du complot. La vérité c’est qu’il y a véritablement complot. L’affaire Snowden montre que personne n’est innocent, que le système de surveillance mutuelle nous mène précisément quelque part et sert des intérêts précis contre lesquels il convient de lutter.

Polémia : Comment faire pour lutter contre cette censure ?

Christian Combaz : La même chose que Beaumarchais ou Molière mais c’est incroyable d’en arriver là. On peut tout dire si on fait allusion à la vérité sans la nommer. Dieudonné instinctivement a retrouvé cette veine ironique et allusive, indépendamment du contenu qui n’est pas mon affaire. Il suffisait de voir la tête de Valls pour se rendre compte que le pouvoir ne peut rien contre les jeux de mots, les mimiques, les « j’me comprends ». Il faut parler aux gens par sous-entendus, par périphrases, détourner l’usage, pratiquer le chahut, mettre le gouvernement au pied du mur de sa propre illégalité. Il faut faire honte à tous les évêques Cauchon qui sont légion dans notre société.

Polémia : Quel message adresser à ceux qui peuvent perdre espoir face à la toute-puissance apparente du système politico-médiatico-culturel ?

Christian Combaz : Personne n’a jamais gagné contre le peuple. Mais il est vrai que personne n’est jamais arrivé à l’abrutir autant.
Donc la seule voie de salut consiste à rompre l’envoûtement, l’abrutissement. Et là c’est la Providence qui va s’en charger. Quand le peuple aura la preuve que le système ne lui veut aucun bien, qu’il est prêt aux mensonges les plus criminels pour se ménager lui-même par exemple quand on trafique la réalité pour nous cacher un développement incontrôlé d’Ebola (ce qui nous pend au nez), ou quand on cache un problème très grave de sécurité public (Benalla), ou quand on minimise la responsabilité d’un pool de financiers dans une crise (Crédit Lyonnais, Société Générale), il peut se fâcher très gravement. Mais il faut d’abord qu’il ait très peur, par exemple pour ses économies ou sa sécurité. Et c’est ce sujet de frayeur que l’on attend et que l’on redoute, c’est ce coup de canon qui sera le signal du réveil. Dès qu’il se manifestera, les élites ne seront plus rien. A la fin de l’aile ou la cuisse, l’horrible Tricatel révèle la vraie nature du système qui l’a porté, il se montre sous un jour criminel et cynique, il envisage froidement de supprimer ses adversaires. Il ruine donc toute sa carrière sur une phrase enregistrée. C’est ce qui pend au nez de nos gouvernants surtout qu’aujourd’hui tout est enregistré.

Christian Combaz
14/11/2018

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