L’ancien ministre de la Défense nommé représentant spécial de la France pour la Russie en 2011, s’entretenait hier avec les étudiants de l’Institut d’État de relations internationales de Moscou.
Au cours de cette conférence, il a défendu une coopération accrue entre les puissances russe et française, et a estimé que l’avenir de l’Europe passait par la Russie. Alors que des étudiants lui faisaient remarquer que son discours tranchait avec celui des élites françaises, Jean‑Pierre Chevènement a déclaré qu’à ce sujet, « Nous assistions en France à une certaine confiscation de la parole par une très petite minorité qui ne représentait qu’elle. »
Refusant de citer la minorité en question, il a toutefois clairement laissé entendre qu’elle allait clairement contre les intérêts français en Eurasie et au Moyen‑Orient. (Bulletin de la réinfo, R.C., 14/2/2013)