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Bruno Mégret sur l’islamisme : « Ce que devrait dire le président de la République »

Bruno Mégret sur l’islamisme : « Ce que devrait dire le président de la République »

par | 21 octobre 2020 | Politique, Société

Bruno Mégret sur l’islamisme : « Ce que devrait dire le président de la République »

Par Bruno Mégret, polytechnicien, haut fonctionnaire, essayiste ♦ L’horrible assassinat du professeur de Conflans-Sainte-Honorine a sonné comme un tocsin. Et beaucoup de nos compatriotes comprennent maintenant que c’est l’avenir de notre pays qui pourrait être définitivement compromis. Les langues se délient et toutes appellent à l’action. Encore faut-il sortir du système actuel qui ne sait que communiquer ou proposer des mesures techniques et partielles.
Je considère en effet qu’il faut maintenant réaliser une rupture forte et claire pour pouvoir prendre des initiatives d’envergure. Aussi, pour être explicite, ai-je rédigé le texte de la déclaration que devrait, selon moi, prononcer maintenant un président de la République digne de ce nom.
Bruno Mégret


« Françaises, Français, mes chers compatriotes,

Depuis maintenant plusieurs décennies, les gouvernements qui se sont succédé ont laissé entrer sur notre territoire une immigration massive, incontrôlée et qui de surcroît ne s’assimile plus. Aujourd’hui, nous sommes confrontés aux conséquences mortifères de cette politique laxiste, largement inspirée par une idéologie que la majorité des Français ne partage pas.
Cette immigration a notamment introduit sur notre sol une religion, l’islam, qui est étrangère à notre identité et qui n’est pas compatible avec certaines valeurs de notre civilisation. Une religion, dont beaucoup de ses fidèles contestent désormais ouvertement nos règles et notre mode de vie, notamment dans les quartiers qu’ils veulent soustraire à l’autorité de l’État, alors que, plus grave encore, une minorité d’entre eux n’hésite pas à recourir contre nous à la violence et au terrorisme.

Avec ces communautés étrangères dont la plupart ignorent voire méprisent la France, sa culture et son histoire, c’est notre identité, et donc l’essence même de ce que nous sommes en tant que nation, qui est maintenant directement menacée.

Aussi, je le dis avec fermeté : cela ne peut plus durer !

Et ce ne sont pas des mesures techniques et partielles, comme celles prises jusqu’à présent, qui pourront maintenant inverser le cours suicidaire des choses. L’heure est à une nouvelle politique qui change le rapport de force.

J’ai donc décidé de quatre mesures d’exception.

D’abord, l’immigration extra-européenne doit être totalement arrêtée pour au moins dix ans et une loi sera votée qui suspendra toutes les dispositions actuelles, quelles qu’elles soient, qui permettent l’arrivée continue de nouveaux immigrés, y compris le regroupement familial et le droit d’asile aujourd’hui complètement dévoyé. On ne peut pas résoudre les problèmes liés à l’immigration en continuant à accueillir plus de 400 000 nouveaux venus chaque année.

Pour rétablir la sécurité, une autre loi d’exception autorisera le gouvernement à placer dans des centres fermés tous les délinquants récidivistes que la justice a laissés en liberté ainsi que les individus signalés comme radicalisés. Ceux qui commettent la majorité des délits au quotidien et qui ne sont pas réellement sanctionnés par les juges seront ainsi mis hors d’état de nuire et soumis à un programme éducatif aussi longtemps que nécessaire. Ceux d’entre eux qui sont étrangers seront expulsés.

Une troisième loi autorisera les représentants du gouvernement à investir les unes après les autres les zones de non-droit et à y installer des forces policières et militaires en nombre le temps de prendre souverainement toutes les mesures nécessaires à un retour durable à la normalité républicaine.

Enfin, dans le même esprit, une loi interdira toute mesure de quelque nature qu’elle soit qui prendrait en compte les spécificités de l’islam. Les musulmans présents sur notre sol continueront bien évidemment à pouvoir pratiquer leur religion, mais ils devront le faire dans la sphère privée sans plus chercher à vouloir adapter notre pays à leurs coutumes. Le port du voile dans l’espace public sera ainsi prohibé. La religion musulmane devra par ailleurs être mieux respectée et je veillerai à ce qu’il soit mis fin aux blasphèmes publics de son prophète et de son dieu, comme à ceux concernant les autres religions

Mes chers compatriotes, ces lois d’exception sont aujourd’hui indispensables. Les élites de notre pays et ses dirigeants ont par le passé manqué du courage, de la fermeté et de la fierté qui auraient été nécessaires, laissant croire aux populations étrangères ou d’origine étrangère qu’elles avaient chez nous tous les droits et aucun devoir.

Je veux donc à cet égard rassurer ceux d’entre eux qui sont de bonne volonté : ces décisions ne sont pas dirigées contre vous. La France vous a d’ailleurs accueillis avec une grande générosité, vous accordant toutes sortes de libéralités, cherchant toujours avec bienveillance à vous assurer la meilleure place sur notre sol. En retour, vous devez maintenant respecter notre nation, sa culture, son histoire et ses mœurs. Vous devez accepter qu’elle reste fidèle à ce qu’elle est. Et si vous souhaitez rester sur son sol, vous devez chercher à en faire intimement partie.

En tout cas, à partir de maintenant la France ne cèdera rien de ses valeurs et de son identité. L’État retrouvera sa force et son autorité. Et tous ceux qui chercheront à les défier seront mis hors d’état de nuire.

Mes chers compatriotes, vous l’avez compris, c’est un changement important que je vous propose d’engager. Encore faut-il pour le réussir libérer l’État et le pouvoir exécutif des entraves institutionnelles qui les ont paralysés jusqu’à présent. Dans cet esprit la France, comme elle peut le faire facilement, doit se libérer de la tutelle idéologique de la Cour européenne des droits de l’homme. Et, surtout, le Conseil constitutionnel ne doit plus pouvoir censurer les lois votées par les représentants du peuple.

Je vais donc vous soumettre un référendum visant à instaurer un droit de recours des décisions de ce Conseil afin de donner dans tous les cas le dernier mot au peuple ou à ses représentants. À cette occasion vous pourrez aussi vous prononcer sur les quatre lois d’exception.

Françaises, Français, ce que je vous propose, c’est d’en finir avec le laxisme, la lâcheté et l’autoculpabilisation. Car, si la France veut éviter d’être soumise à une autre civilisation, elle doit aussi reprendre confiance en elle-même, retrouver le fil de son histoire et affirmer la fierté de ce qu’elle est.

Il est déjà très tard, mais tout demeure possible.

Je vous demande donc de vous engager
Pour que vive la France. »

Bruno Mégret
21/10/2020

Bruno Mégret

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