Les frères Kouachi et Coulibaly ont été enterrés seuls et dans l’anonymat… mais ils ont réussi leur coup et fait avancer leur cause : celle de l’islamisation de la France, de l’Europe et du monde. Les « côtés positifs » de cet attentat tragique :
1. Des foules immenses ont défilé pour condamner leurs actes : mais dans ces foules, à part quelques notables jouant la partition de la taqiya, leurs coreligionnaires et leurs « frères » étaient absents. En Ile-de-France, il y a plus de 20% d’immigrés dans la population mais les foules qui défilaient étaient de race blanche et de civilisation européenne. Les Kouachi et Coulibaly n’ont pas été désavoués par les leurs.
2. Pire, dans les écoles, les collèges et les lycées de banlieue, des centaines, voire des milliers d’incidents, ont eu lieu lors de la minute de silence : beaucoup d’immigrés noirs ou arabes (à la deuxième ou troisième génération !) ne se sont pas sentis « Charlie », Charlie, ce journal qui avait blasphémé leur prophète.
3. Allons plus loin : les manifestations et commémorations du 11 janvier 2015 ont eu pour thème « la liberté d’expression ». Et les semaines qui ont suivi ont été consacrées aux… limites à fixer à la liberté d’expression. Pour le double bénéfice des minorités musulmanes. Côté liberté d’expression, beaucoup de jeunes de banlieue demandent : Mais alors, s’il y a liberté d’expression, pourquoi n’a-t-on pas le droit de rire avec Dieudonné ? Pourquoi interdit-on ses spectacles ? Pourquoi ne peut-on pas critiquer Israël et les juifs ? Jouant les proviseurs de banlieue, le premier ministre Manuel Valls s’est fait mettre en difficulté sur ces questions par des collégiennes en dreadlocks… Misère de l’État !
4. Dans le même temps l’interdit du blasphème progresse. Pour une raison : la peur et le conformisme. Depuis l’attentat contre Charlie Hebdo, on sait que représenter le prophète peut coûter la vie. Or la peine de mort, c’est dissuasif… D’ailleurs les Danois du Jyllands Posten (les premiers à avoir caricaturé Mahomet en 2005) se sont bien gardés de récidiver. Et le directeur pourtant courageux de ce journal reconnaît que la terreur cela marche !
5. D’autant qu’un nouveau conformisme se met en place : ne pas respecter les interdits mahométans, ce serait manquer de respect aux musulmans. Dans la novlangue politiquement correcte c’est déjà assimilé à « un discours de haine » et à de « l’islamophobie » ; « l’islamophobie », un délit en cours de création, soit par un nouveau texte législatif, soit par une interprétation de plus en plus extensive de la loi Pleven de 1972. C’est ainsi que les interdits musulmans sont en train de s’étendre à l’ensemble de la société, voire du monde. À terme, c’est le voile islamique qui s’imposera au moins dans certains quartiers (pour ne pas choquer), le porc qui sera interdit (y compris aux non-musulmans) et l’abattage halal généralisé (c’est déjà en partie le cas). Comme dirait Houellebecq, cela s’appelle la « soumission ».
6. Pour faire bonne mesure Hollande, Valls, Taubira et les médias de propagande ont recouru à la culture de l’excuse : les frères Kouachi et Coulibaly seraient des victimes de la société, voire d’un « apartheid à la française ». Il est pourtant difficile d’avoir été plus choyé qu’eux par la société : logements aidés, vacances offertes, sport payé, emplois aidés, accès privilégiés à la télévision et aux médias, invitation à l’Elysée, que de bonnes fées se sont penchées sur eux ! Mais cela n’a pas suffi, alors il va falloir en faire davantage. Grâce aux frères Kouachi des milliards d’euros supplémentaires vont se déverser sur les banlieues : merci qui ?
7. Il n’y a d’ailleurs pas lieu d’être surpris de cela. Le terrorisme est, comme la diplomatie, un moyen au service de fins politiques. Il a toujours joué un rôle en histoire : les Résistants étaient des « terroristes » aux yeux de l’occupant allemand (qui aurait pu leur reprocher leur « germanophobie ») ; les Irlandais ont conquis leur indépendance à coups de bombes ; tout comme le FLN algérien dont la première action fut l’assassinat d’un couple d’instituteurs (les obsédés de la défunte école républicaine et les enseignants devraient méditer ce fait…).
8. Comme pour bien d’autres causes les partisans de l’islamisation la font progresser en marchant en crabe : les uns font peur par le terrorisme ou simplement en « tenant » les trottoirs et les cages d’escalier, les autres rassurent par de bonnes paroles. C’est aussi comme cela dans les salles d’opération : il y a le chirurgien qui ampute et l’anesthésiste qui endort. Les deux sont au service de la même cause. Le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a joué les patenôtres en défilant le 11 janvier 2015 mais il avait déclaré, lors de l’affaire des caricatures sur Mahomet : « Qui sème le vent récolte la tempête. »
9. C’est le dernier succès des frères Kouachi : avoir offert, grâce à la veulerie et à la complaisance des journalistes, une formidable audience médiatique aux imams et aux divers représentants du culte musulman (CFCM, UOIF, etc.). Vous savez, cet « islam modéré » financé par… l’Arabie Saoudite et le Qatar. Et surtout pas d’amalgame !
10. Que conclure ? Que les frères Kouachi et Coulibaly ont bien mérité le paradis d’Allah. Et que nous, nous pourrions connaître son enfer si nous ne mesurons pas, tant qu’il en est encore temps, le risque de Grand Remplacement humain et civilisationnel que nous courons. Ce qui est sûr, c’est que ceux qui, dans les partis politiques et les médias, le nient finiront aux poubelles de l’histoire.
Jean-Yves Le Gallou
24/01/2015
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