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Autochtones contre Metismic. Pour en finir avec les idées reçues sur les anti-migrants

Autochtones contre Metismic. Pour en finir avec les idées reçues sur les anti-migrants

par | 14 octobre 2016 | Politique, Société

Autochtones contre Metismic. Pour en finir avec les idées reçues sur les anti-migrants

Julien Dir, essayiste

♦ La presse subventionnée multiplie les articles pour défaire les « idées reçues sur les migrants ». Elle décrit la Hongrie comme le « symbole des idées reçues », remettant en cause la souveraineté de cet Etat.

D’un côté, le partisan de l’immigration et de l’accueil des migrants serait un humaniste, un progressiste, défenseur des droits de l’homme, serviable, toujours la main sur le cœur…

De l’autre, l’opposant à l’accueil de migrants serait un horrible raciste, craintif, beauf, intolérant, menteur, inhumain.

Il suffit de lire n’importe quel papier de la presse subventionnée pour se rendre compte de ce profond décalage entre la description faite par ces médias du citoyen opposé à l’immigration dans son pays et ce qu’il est réellement. Un petit décodage s’impose.


Pourquoi des Français estiment-ils que « les migrants envahissent la France » ?

 Tout simplement parce que la France, avant la crise migratoire de 2015, était déjà en proie à la montée du communautarisme, des revendications communautaires émanant de populations d’origine extra-européenne. L’inquiétude vis-à-vis d’un déclin, voire d’une disparition à moyen terme, de l’identité française et de la civilisation européenne n’est pas un fantasme.

N’importe quel individu honnête avec lui-même quittant sa campagne bretonne pour aller à Nantes, à Paris, à Marseille, à Lyon, constate depuis des années que la population change. Il y a de plus en plus d’immigrés et d’enfants d’immigrés, d’origine nord-africaine, africaine, asiatique. Tout un chacun le constate dans la rue, au travail, dans la publicité, à la télévision… la « diversité » occupe de plus en plus de place à mesure que son nombre augmente.

Oui, une forme de Grand Remplacement est en cours puisque démographiquement, en France, ces populations font plus d’enfants que les « Européens de souche ». Là encore, qui pourrait sérieusement contredire ce phénomène ? Ainsi, 43,8% seulement des naissances en Seine-St-Denis sont le fruit de l’union entre deux Français de papier. Qui peut vraiment contester ce chiffre ?

De même, les statistiques liées au dépistage de la drépanocytose démontrent la réalité d’un basculement ethnique (une majorité de naissances d’origine extra-européenne en France d’ici 2020-2024).

La crise des migrants, l’afflux quotidien de « réfugiés » (ou prétendus tels car, là encore, aucun Etat ne peut réellement définir, immédiatement sortis du bateau, s’ils sont des réfugiés ou des migrants économiques ou même des combattants de telle ou telle idéologie ou religion) par milliers dans toute l’Europe n’a fait qu’exacerber ce constat, bien réel, que la population autochtone, de souche, perdait numériquement et géographiquement du terrain (lire Fractures françaises de Christophe Guilluy).

Le fait, que du jour au lendemain, l’Etat français fasse de cette crise des migrants une affaire prioritaire – non pas pour repousser ces populations mais pour les accueillir – choque profondément une partie des Français qui constatent que depuis des années cet Etat, ce gouvernement, ne parviennent à résorber ni le chômage, ni la précarité, ni les tensions existantes.

Qui ira nier que les petites et moyennes entreprises sont fréquemment asphyxiées sous les taxes diverses et variées ? Qui refusera d’admettre que des Français dorment à la rue, le soir, ou dans des conditions de logement indignes d’une puissance mondiale ? Qui refusera de voir ces villages qui se meurent du fait de l’attraction sans discontinuer de grandes métropoles qui ont de plus en plus de pouvoir ? Qui démentira la hausse quantitative de la délinquance ?

Ce ne sont pas les « migrants » d’aujourd’hui qui envahissent la France. C’est l’addition de ceux d’hier, avec ceux d’aujourd’hui et avec ceux de demain qui sont amenés à transformer durablement le visage de la France, de l’Angleterre, de l’Allemagne. Qui prétendrait que des villes, des quartiers entiers, de Roubaix à West-Ham, de Berlin à La Courneuve, n’ont pas déjà été entièrement transformés par ces « migrants » installés de fraîche date ?

Les statistiques pour en « finir avec les idées reçues » du monde ne peuvent rien face à la réalité et au ressenti d’une partie de la population : oui, en partie, des Français ont le sentiment « de ne plus être chez eux ». Non pas parce qu’ils regardent trop la télévision – de Plus Belle la Vie à la diversité sous toutes ses formes présentées au JT de 20h et à longueur de journée, tout est fait pour qu’ils intègrent et admettent moralement et mentalement cela – mais bien parce qu’ils vivent cette réalité.

Peut-être y a t-il, il est vrai, une forme d’hypocrisie qui est née de l’idée même de République française.

Combien d’autochtones en France vont ainsi chercher aujourd’hui leur « ami noir », leur « super collègue de travail maghrébin » ou leur « partenaire de sport chinois » comme pour devoir se justifier d’un sentiment, d’un ressenti pourtant assez naturel ?

Il est en effet très rare celui qui préfère vivre avec ceux qui ne lui ressemblent pas. Encore une fois, que ceux qui prétendent le contraire le montrent, dans leurs actions de tous les jours ! Il n’y a qu’à voir la composition ethnique de la rédaction de Libération pour s’apercevoir que les donneurs de leçon n’appliquent pas à eux-mêmes le « vivre-ensemble entre communautés » qu’ils entendent imposer à tous.

La fin de l’Apartheid en Afrique du Sud n’a pas réuni subitement la majorité des Noirs et des Blancs qu’aucun destin communautaire et historique ne lie (uniquement des lois contraignantes).

Ce qui n’empêche pas des exceptions. Ce qui ne doit pas amener non plus à vouloir systématiquement se justifier de toute accusation de « racisme » lancée par des gens qui, bien souvent, sont les champions de l’entre-soi et de l’homogénéité ethnique (dans les beaux quartiers, dans les régions à moindre population immigrée, c’est tout de suite plus facile de juger, de marteler, de rêver…).

Non, le Français qui n’accepte pas l’immigration et le changement de population qu’on lui impose presque – ce qui n’est pas le cas à l’Est où les dirigeants ont clairement affiché leur volonté de protéger leur population d’une dissolution culturelle – n’est pas inhumain. Il veut simplement vivre avec les siens, ce qui constitue un droit fondamental validé y compris par l’ONU dans la Déclaration des Nations unies sur le droit des peuples autochtones.

On peut y lire notamment, dans l’article 8 :

  1. Les autochtones, peuples et individus, ont le droit de ne pas subir d’assimilation forcée ou de destruction de leur culture.
  2. Les Etats mettent en place des mécanismes de prévention et de réparation efficaces visant :
  3. a) Tout acte ayant pour but ou pour effet de priver les autochtones de leur intégrité en tant que peuples distincts, ou de leurs valeurs culturelles ou leur identité ethnique ;
  4. b) Tout acte ayant pour but ou pour effet de les déposséder de leurs terres, territoires ou ressources ;
  5. c) Toute forme de transfert forcé de population ayant pour but ou pour effet de violer ou d’éroder l’un quelconque de leurs droits ;
  6. d) Toute forme d’assimilation ou d’intégration forcée ;
  7. e) Toute forme de propagande dirigée contre eux dans le but d’encourager la discrimination raciale ou ethnique ou d’y inciter.

L’Etat français respecte-t-il vraiment ces citoyens qui sont obligés aujourd’hui de fuir certaines banlieues françaises où ils ont pourtant vécu toute leur vie, parce qu’ils sont menacés, parce qu’ils ne peuvent plus rester ? L’article 9 de cette déclaration stipule :

« Les peuples autochtones ne peuvent être enlevés de force à leurs terres ou territoires. Aucune réinstallation ne peut avoir lieu sans le consentement préalable – donné librement et en connaissance de cause – des peuples autochtones concernés et un accord sur une indemnisation juste et équitable et, lorsque cela est possible, la faculté de retour. »

Etre contre l’immigration est-ce être inhumain, intolérant ?

L’Europe, et en son sein chaque nation, et donc chaque citoyen, contribue chaque année à l’Aide publique au développement et à des centaines de projets à travers le monde en faveur de populations défavorisées. Chaque année, des millions de citoyens en France aident des associations humanitaires, caritatives, religieuses, culturelles, pour les causes les plus diverses. Parmi ceux-là, sans doute des millions qui, pour différentes raisons, sont hostiles à l’immigration et au changement de population dans leur pays.

Non, personne ne dit que « les migrants sont mieux logés que les Français ». Mais, par contre, là encore c’est incontestable : il y avait plus de 11 millions de Français dans la précarité en 2012. Et force est de constater que la pauvreté ne se partage pas, qu’un steack haché ne produira pas la même satiété s’il est divisé en 2 ou en 10. Et que les logements qui sont trouvés, aujourd’hui, pour les migrants ne l’ont pas été, hier, pour les plus démunis de France qui sont encore à la rue ou dans l’extrême précarité.

Qui pourrait par ailleurs nier que la France possède, avec la Sécurité sociale, l’un des systèmes les plus généreux du monde, même vis-à-vis de ceux qui y contribuent peu, ou pas du tout ? Une Sécurité sociale initialement fondée pour permettre, au sein d’une communauté qui avait choisi de « vivre ensemble » que les plus riches aident les plus pauvres via le système de redistribution et d’imposition. Là encore, il faut être un menteur ou un sot pour croire qu’un système aussi généreux pourra survivre s’il s’ouvre au monde entier et non plus « à une communauté qui a fait le choix de vivre ensemble ».

Etre inhumain, intolérant, raciste, c’est affirmer publiquement ne pas aimer quelqu’un en raison uniquement de sa couleur de peau, de sa religion, de son statut social. Qui a dit une telle chose ? En quoi le fait de vouloir vivre entre une majorité (ce qui n’est pas exclusif) d’individus appartenant aux mêmes groupes ethniques, et partageant les mêmes cultures, les mêmes valeurs, est-il un gage d’intolérance ?

En quoi le fait de ne pas vouloir disparaître en tant que civilisation (rappelons tout de même au passage que les Européens de souche, « les Blancs » pour faire simple, sont minoritaires dans le monde) pourrait-il être assimilé à du racisme, par ceux-là mêmes qui ont souvent prétendu défendre pour le monde entier le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ?

En quoi le Français précaire, contraint, pour assurer la sécurité de ses enfants, de fuir la banlieue parisienne pour s’installer à la campagne et leur offrir une vie meilleure, au milieu de ceux qui lui ressemblent, est-il un abominable monstre ? En quoi est-il responsable de la misère d’une partie du monde par laquelle on tente de nous justifier à tous que nous avons à y prendre nous aussi notre part ?

Metismic : le nouveau totalitarisme du XXIe siècle

En conclusion, certains des défenseurs des migrants, et de l’immigration au sens large, sont à n’en pas douter des gens sincères, qui croient réellement que des peuples du monde entier peuvent, sur un territoire défini, vivre ensemble dans la paix et la sécurité. Ils le croient avec leur regard d’Européen, qui sort d’un siècle de guerres civiles sanglantes et d’idéologies totalitaires. Ils le croient parce qu’ils ont été conditionnés idéologiquement pour le croire et qu’ils ont eu le luxe de vivre dans une société pacifiée, apaisée, harmonieuse (la génération Mai-68 en résumé).

Ils n’en demeurent pas moins déconnectés du regard que les peuples du monde portent sur nous, qui est loin d’être un regard de compassion. Il y a de la revanche dans l’air. Il y a de l’envie. Il y a de la vitalité démographique que nos Etats ne savent plus impulser. Il y a de l’appétit économique que les dirigeants économiques de la planète entière s’efforcent d’insatisfaire quotidiennement.

Ils sont, de surcroît, les « idiots utiles », les bisounours, d’un mouvement bien plus large, bien plus menaçant qui ne découle du cerveau de personne (ni d’aucun complot) mais des actions d’une somme cumulée d’intérêts ; il s’agit de ce qui constitue sans doute une des idéologies totalitaires les plus dangereuses, pour l’ensemble de la planète, au XXIe siècle : l’idéologie Metismic.

C’est-à-dire le métissage mondial obligatoire imposé pour fabriquer des robots payés à 0,80 centimes de l’heure sur toute la planète et cela afin d’enrichir une minorité qui se sent partout chez elle, à Marrakech comme à Dubaï, Pékin, Washington ou Tel-Aviv. L’islamisme radical, qui a pour objectif l’établissement d’un califat mondial, donc là encore d’un universalisme, constitue d’ailleurs l’un des aspects de Metismic, un épouvantail en réalité.

Les anti-migrants d’aujourd’hui, partout en Europe, loin d’être les monstres que l’on décrit ici et là, loin d’être des sous-êtres humains comme certains le laissent à penser, sont justement une avant-garde, les premiers défenseurs d’une civilisation mais aussi d’une certaine vision du monde, contre l’idéologie Metismic qui entend détruire les peuples de la planète entière.

En garde !

Julien Dir
13/10/2016

Source : Breizh-info.com
http://www.breizh-info.com/2016/10/13/51248/metismic-autochtones-pour-en-finir-avec-les-idees-recues-sur-les-anti-migrants

Correspondance Polémia – 14/10/2016

Image : Affiche antimigrants à Béziers : Ménard provoque, le parquet enquête.

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