Un attentat islamiste a eu lieu ce matin. Je viens d’écrire un communiqué de presse pour lutter contre le terrorisme et contre tous les facteurs qui favorisent ces attentats :
« Absence de maitrise des déferlements migratoires, naïveté devant les clandestins, laxisme généralisé, absence de réflexion profonde devant l’islamisation du pays ».
Un nouvel attentat islamiste vient de frapper la France. Après les tueries parisiennes de janvier dernier, le constat est accablant : la France et les Français sont devenus une cible de choix pour le terrorisme. Le suspect, Yassine Salhi, aurait lancé sa fourgonnette sur l’usine de gaz de Saint-Quentin-Fallavier près de Lyon. Il aurait été proche des milieux salafistes mais son fichage pour « radicalisation » ne serait plus actif depuis 2008. Un drapeau retrouvé sur les lieux et une tête décapitée ne laissent que peu de doute sur les motivations profondes de cet acte barbare.
Le même procédé inhumain employé par les voyous convertis en combattants qui partent commettre les pires actes au Proche Orient.
Visiblement nos pseudos élites n’ont pas pris la mesure du péril qui attend la France. En refusant d’agir autrement que par des séquences vidéo pathétiques face à la radicalisation islamique, les autorités françaises laissent prospérer une cinquième colonne prête à utiliser les pires méthodes. Il faut dire que notre pays a financé leur expertise en soutenant les rebelles islamistes syriens. Laurent Fabius disait d’ailleurs qu’Al Quaida en Syrie faisait du « bon boulot ». Imaginons que d’un point de vue islamiste cet acte de guerre est une opération réussie…
Absence de maitrise des déferlements migratoires, naïveté devant les clandestins, laxisme généralisé, absence de réflexion profonde devant l’islamisation du pays, le mélange explosif est présent sur notre territoire. Et visiblement personne ne veut prendre en compte la hauteur du danger.
Ainsi le 29 janvier dernier je saisissais l’Assemblée nationale avec une proposition de résolution créant commission d’enquête parlementaire sur notre soutien à la rébellion syrienne. J’écrivais ainsi :
« Fabrice Balanche, un éminent spécialiste de la région, affirme même au site Atlantico “Dans ces conditions, il est inutile pour les occidentaux de penser à une alternative crédible au régime actuel : c’est Assad ou le chaos.” Aussi, alors que de nombreux spécialistes se rangent derrière cette opinion, il paraît important que nous interrogions notre politique vis-à-vis de la Syrie, afin de savoir si la France n’a pas encouragé le pire au Levant. Il faut aujourd’hui que l’Assemblée nationale puisse être informée avec précision des détails de notre soutien à une rébellion qui s’apparente toujours davantage aux pires tendances de l’islamisme. »
Chacun sait que ce soutien et les drames de cette région du monde multiplient les risques en France. Pourtant je joins copie de la réponse de la Garde des sceaux qui écrit :
« J’ai l’honneur de vous faire savoir que le périmètre de la commission d’enquête parlementaire envisagée ne semble pas recouvrir celui des enquêtes et informations judiciaires actuellement ouvertes au parquet de Paris au pôle crimes contre l’humanité, crimes et délit de guerre du tribunal de grande instance de Paris. »
Sans doute vaut-il mieux ne pas savoir… pour ceux qui laissent proliférer cette menace.
Jacques Bompard
Maire d’Orange
Député de Vaucluse
Source : jacquesbompard.fr