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Apprenons à décoder le politiquement correct : la boussole qui nous indique le sud

Apprenons à décoder le politiquement correct : la boussole qui nous indique le sud

par | 1 novembre 2015 | Politique, Société

Apprenons à décoder le politiquement correct : la boussole qui nous indique le sud

Le politiquement correct que nous assène l’oligarchie via les médias de propagande perd chaque jour en crédibilité, comme la novlangue qui lui sert de support. Car les faits sont désormais plus forts que l’idéologie libérale/libertaire/cosmopolite du Système. Comme en URSS sur la fin, on parle, certes, encore le langage du communisme mais de moins en moins de gens y croient. Car avec le temps on a appris à décoder le sens des mots officiels, c’est-à-dire des mots trompeurs qu’utilise l’oligarchie pour nous cacher la réalité. Il se passe le même phénomène aujourd’hui.

La boussole qui indique le sud : la boussole qui déboussole

La novlangue politiquement correcte désigne le contraire de ce qu’elle prétend exprimer. Comme l’avait prévu George Orwell dans son roman prémonitoire 1984, en novlangue, justement, « la liberté c’est l’esclavage » : c’est-à-dire que dans l’Océania totalitaire du livre, le ministère de la Vérité désigne liberté ce qui n’est en réalité qu’un terrible esclavage.

Les formules politiquement correctes nous indiquent donc le contraire de la vérité.

Il est dès lors très facile de les traduire dans le bon sens. Comme en URSS on avait appris à lire la Pravda à l’envers, ce qui permettait de comprendre ce que voulait cacher le parti.

À force de contredire l’évidence, le discours politiquement correct est ainsi malgré lui devenu une boussole qui indique le sud. Il suffit de le savoir pour bien l’utiliser.

Prenons quelques exemples simples

Ainsi par exemple la formule politiquement correcte en usage dans les années 1990 « le niveau monte à l’école (publique) » signifiait en réalité la baisse catastrophique des performances scolaires, que cherchait à cacher le ministère de l’Éducation nationale jusqu’à ce qu’elle soit mise en lumière par les tests internationaux comme PISA par exemple.

De même, la formule « l’euro nous rend plus forts », qui nous a été assenée au moment de la mise en place de la monnaie unique, signifie en réalité : « l’euro nous enferme dans une camisole de force », comme les Grecs viennent d’en faire l’amère expérience.

La formule « l’immigration est une chance pour la France » (avec sa variante actuelle « les migrants sont une chance pour l’emploi ») signifie donc : « l’immigration est une catastrophe pour la France » ou bien « l’immigration est une chance pour le patronat ».

Continuons l’exercice

Si on nous dit que « L’Europe c’est la paix », il faut donc comprendre… l’inverse. C’est la paix, rendue possible par l’équilibre de la terreur entre l’Est et l’Ouest, qui a effectivement permis aux européistes de s’imposer progressivement. Le Machin bruxellois n’y est absolument pour rien : il a seulement profité de la chute de l’URSS.

Quand on nous vante « la mondialisation heureuse », il faut comprendre que la mondialisation est heureuse pour une minorité de privilégiés et malheureuse pour une majorité de gens.

Et lorsque vous entendez le ministre de l’Intérieur dire que « les auteurs de ces actes seront poursuivis », il faut comprendre… qu’ils ne seront pas inquiétés.

À vous de jouer !

Vous avez compris ? À vous de jouer maintenant, en trouvant la véritable signification des phrases suivantes :

  • « Les musulmans sont les principales victimes du terrorisme » : traduisez : …
  • « L’islam de France est compatible avec la République » : traduisez : …
  • « Il faut accueillir les migrants » : traduisez : …
  • « Il faut secourir les naufragés » : traduisez : …
  • « Le Traité transatlantique nous assurera une prospérité durable » : traduisez : …
  • « La courbe du chômage s’infléchit » : traduisez : …

Félicitations ! (*) Vous savez maintenant traduire la novlangue politiquement correcte dans le texte.

Michel Geoffroy
31/10/2015

(*) Il suffit de se rendre à la boutique de Polémia pour s’initier au « décodage » et découvrir, si ce n’est déjà fait, la littérature qui lui est consacrée.

Michel Geoffroy

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