Le nombre d’immigrés clandestins bénéficiant de l ‘Aide médicale de l’État (AME) a triplé en douze ans, passant de 73.000 en 2.000 à 220.000 en 2013.
La moitié vit à Paris ou en Seine-Saint-Denis. Les crédits sont passés de 75 millions d’euros en 2000 à 588 millions en 2012. Ces crédits sont grossièrement sous-évalués. L’IGAS fixait déjà à 640 millions les dépenses de l’AME en 2011, soit 2.900 euros par immigré clandestin. Les abus sont multiples : un rapport de l’IGAS indique : « À Paris, 22 bénéficiaires ont eu des facturations au titre de l’aide médicale à la procréation.
Le total des dépenses engagées pour 21 d’entre elles s’élevait en 2009 à plus de 99.000 euros. » Deux des bénéficiaires avaient dépassé l’âge de 43 ans, alors que la SS ne rembourse que jusqu’à 42 ans.
En 2010, Roselyne Bachelot indiquait : « En 2009, 438 personnes (titulaires de l’AME) ont consommé 4,5 millions d’euros de soins », soit un peu plus de 102.000 euros par personne.
Les contrôles effectués par la CPAM sur 7% seulement des bénéficiaires de l’AME ont révélé que 51% d’entre eux avaient fait de fausses déclarations de ressources.
12% des fraudeurs détectés à Paris par la CPAM en 2.009 bénéficiaient de l’AME, soit trois fois plus que les assurés sociaux classiques.
Source : Faits & Documents, 1er au 15 avril 2013, n°354