C’est un fil Twitter édifiant que nous partageons avec vous. Rédigé par Tom, il montre à quel point les journalistes du Parisien ont voulu faire passer Philippe, sauvagement tué par des barbares à Grande-Synthe, pour un pédophile. Et, vous allez vous en rendre compte, ces menteurs sont des habitués de la manipulation médiatique quand il s’agit de salir les Français autochtones. Voici donc le texte de Tom, suivi d’un ajout de notre part avec un deuxième chapitre concernant le passif chargé d’un des journalistes du Parisien.
Polémia
Affaire Philippe Coopman : la fabrique d’un mensonge
Je vous explique comment certaines rédactions ont diffusé une version mensongère de l’agression de Philippe. Avec des conséquences graves…
Tout débute avec ce visuel partagé jeudi par Le Parisien sur ses réseaux sociaux. Celui-ci affirme que Philippe a croisé la route de ses agresseurs volontairement dans le cadre d’un site de rencontres prénommé « Coco ».
Cette version est vite démentie une heure après, avec le témoignage de deux amis de Philippe qui ont eu un dernier contact avec lui avant sa mort.
Philippe rentrait simplement chez lui. La version du rendez-vous par « Coco » est vite jugée comme n’étant pas crédible.
Le lendemain, la procureure de la République de Dunkerque s’exprime en indiquant que la version d’une rencontre dans le cadre de « Coco » est celle rapportée par les MIS EN CAUSE.
Et pourtant, nous sommes dimanche et Le Parisien n’a toujours pas modifié son article.
Rajoutant à cela, un homme a fait savoir à la police qu’il pense être celui qui aurait dû tomber dans le guet-apens. Il avait rendez-vous, le soir de l’agression, après des échanges sur le site « Coco ».
Philippe n’était donc pas la personne initialement visée.
Un autre ami proche de Philippe a témoigné hier soir, en démentant une nouvelle fois la version diffusée par certains médias qui fait passer Philippe pour ce qu’il n’était pas.
Mais depuis jeudi, les voyous du net sont déjà sur le coup et la version faisant passer le jeune Philippe pour un prédateur se diffuse massivement sur les réseaux sociaux.
Le Parisien a imprimé plus de 9 millions de vues sur son tweet mensonger.
Que faut-il donc de plus au Parisien et à ses trois journalistes qui ont relayé une version biaisée (Jean-Michel Décugis, Jérémie Pham-Lê et Timothée Boutry) pour modifier leur article et s’excuser auprès de la famille de Philippe ?
Fil repris du compte Twitter de Tom (twitter.com/tomrfn/)
Les antécédents des ces journalistes-menteurs
Ces journalistes n’en sont pas à leur coup d’essai !
Jérémie Pham-Lê s’était par exemple déjà illustré lors de l’affaire Crépol durant laquelle il avait semble-t-il essayé de tordre la réalité, disculpant ainsi en partie – volontairement ? – les racailles coupables d’avoir tué Thomas au cri de « Sale blanc ! »
Un même schéma de manipulation médiatique pour un même schéma criminel : un Français autochtone tué par des racailles.
Mais Jérémie Pham-Lê n’est qu’un amateur comparé à Jean-Michel Décugis !
Ce dernier est en effet bien connu de nos services et des Bobards d’Or puisqu’il est apparu dans nos radars avec son article faisant du tueur de soldats qui allait s’avérer être Mohamed Merah… un néonazi !
« Journaliste » embedded à la préfecture de police J-M Decugis est titulaire de plusieurs @bobardsdor : on lui doit notamment la description du terroriste de Toulouse et Montauban (Merah) comme « d’extrême droite » et l’arrestation de Dupont de Ligonnès en Écosse… @vieilleeurope pic.twitter.com/6wylIeBLIo
— Jean-Yves Le Gallou (@jylgallou) October 7, 2020
L’Observatoire du Journalisme compile dans un grand article 3 bobards médiatiques de sa part. Retenons le plus retentissant, en 2019 :
Au Parisien, en octobre 2019, c’est lui qui dévoile en exclusivité pour le journal l’information selon laquelle Xavier Dupont de Ligonnès aurait été arrêté. Sans conditionnel, il affirme que Dupont de Ligonnès “a été arrêté” qu’il voyageait “grâce à un passeport volé en 2014” et “avait changé d’apparence”. On retrouve bien l’attirance pour les détails, aussi inventés soient-ils, comme lors de l’affaire du polygame en 2010. Il n’hésite même pas à faire des interviews avec d’autres médias pour y raconter en détails l’arrestation. Une fois de plus, une fausse information, autrefois on disait un bobard part d’un journaliste un peu rapide pour sortir un scoop avant ses confrères.
On voit donc que Jean-Michel Décugis n’en est pas à son premier bobard !
Et s’il est toujours en poste après autant de mensonges, d’erreurs et de manipulations, c’est bien qu’il est à sa place et que ses supérieurs sont satisfaits de ses faits d’armes !
Tom et Polémia
22/04/2024