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7e Journée de réinformation de Polémia (1/4). La Bataille culturelle

7e Journée de réinformation de Polémia (1/4). La Bataille culturelle

par | 19 octobre 2014 | Société

7e Journée de réinformation de Polémia (1/4). La Bataille culturelle

La 7e édition de la Journée de réinformation sur « la Bataille culturelle » s’est tenue samedi 18 octobre au Salon Dosne-Thiers, devant une salle comble, démontrant que cette manifestation suscite un intérêt croissant auprès d’un public attentif et sensibilisé aux thématiques développées par Polémia depuis plusieurs années.
Polémia

Jean-Yves Le Gallou a ouvert les travaux en posant la question « Qui sont les censeurs ? Qui sont les dictateurs ? ». Reprenant les exemples qu’il citait dans la présentation de la Journée diffusée sur le site le 16 octobre, il a mis en évidence que c’est en France qu’un Jack Lang avait pu instaurer un corps d’inspecteurs de la création artistique, qu’un libraire se voit cloué au pilori sur une radio d’État pour avoir diffusé des ouvrages de Dominique Venner ou d’Alain de Benoist, qu’un directeur d’un grand musée est « recadré » pour être intervenu sur Radio Courtoisie. C’est encore en France que les mondes des bibliothèques municipales et des livres pour enfants sont aux mains des « petits flics de la pensée », qui font peser sur eux la chape du politiquement correct.

Il a pu compléter cette illustration par deux événements tout récents :

  • Lors des « Rendez-vous de l’Histoire » de Blois sur « Les rebelles », qui se déroulaient du 9 au 12 octobre dernier, la conférence inaugurale prononcée par Marcel Gauchet a soulevé un scandale, car l’intervenant n’était pas jugé assez « rebelle » aux yeux de certains ;
  • Les protestations contre l’érection sur la Place Vendôme du « sapin » de MacCarthy (qui n’est autre qu’un « plug anal » géant), ont été repoussées du pied par les pouvoirs publics au motif que « l’œuvre » avait obtenu toutes les autorisations nécessaires ! (L’on devait apprendre dans la journée qu’elle avait été vandalisée au cours de la nuit, ce qui pourrait n’être qu’une manœuvre pour soutenir sa cote).

Le président de Polémia insiste sur le fait que ces exemples apparemment épars se ramènent à un phénomène global : les mécanismes d’intimidation mis en œuvre, par l’État, les collectivités locales, les médias et le monde des grandes entreprises privées, notamment financières, pour briser, dans le domaine culturel, toutes les tentatives de dissidence par rapport au modèle idéologique dominant.

Mais la contre-offensive a commencé, et c’est précisément l’objet de cette Journée d’en apporter la preuve.

Crise culturelle et crise identitaire, intervention de Michel Geoffroy

Dans son intervention sur « Crise culturelle et crise identitaire », Michel Geoffroy, tout en indiquant que le sujet n’est pas facile à traiter, tant les relations entre la culture et l’identité sont obscurcies par l’idéologie dominante, se demande si nous ne sommes pas entrés dans une période de déclin, voire de décadence culturelle. Il définit cette décadence comme « la perte de dynamique propre à une culture donnée ».

Trois facteurs contribuent à étayer cette hypothèse :

  1. l’entropie, c’est-à-dire la remise en cause de l’idée du progrès continu, qui se manifeste par divers signes : baisse de la productivité du travail, performance décroissante du système éducatif, anglicisation des productions scientifiques, multiplication des dysfonctionnements des systèmes technologiques complexes, etc. ;
  2. le facteur ethnique et identitaire : immigration de peuplement qui n’est pas en soi un facteur de déclin quand on reste dans une même aire de civilisation (immigration européenne aux États-Unis), mais ce n’est évidemment pas le cas en France, d’autant que cette immigration s’accompagne de l’immixtion d’une nouvelle religion, l’islam ;
  3. le facteur idéologique, moral et religieux : baisse de la fréquentation religieuse, disparition des populations rurales traditionnelles, déclin de l’État, de l’école, suppression du service militaire…

En définitive, on assiste à un véritable bouleversement des fondamentaux de notre civilisation et à une nouvelle « crise de la conscience européenne », après celle de la fin du XVIe siècle que Paul Hazard avait décrite dans son ouvrage de 1935. La France est ébranlée par le gauchisme culturel de Mai-68, dont le but est de promouvoir l’ego d’individus spectateurs narcissiques. Illustrant le phénomène d’hétérotélie développé par Jules Monnerot, c’est-à-dire le fait de parvenir à un résultat autre que celui que l’acteur principal avait à l’esprit à l’origine, ce gauchisme culturel est devenu le référentiel « brise-glace » de l’oligarchie néocapitaliste mondialisée, dont Michel Geoffroy cite les principaux composants :

  • refus de l’héritage du passé ;
  • reniement de notre culture européenne, par une captation du culturel via la « rééducation médiatique » et le renversement des valeurs ;
  • effondrement des savoirs et appauvrissement de la langue ;
  • formalisme étouffant dans les domaines idéologique, juridique et, bien sûr, artistique (avènement d’une notion « d’artistiquement correct », narcissisme des créateurs, déstructuration des formes, épuisement de la création, art mis au service de la profanation, refus de la figuration…) ;
  • fin de la circulation culturelle et coupure entre « l’art officiel » et l’art « populaire », c’est-à-dire correspondant au goût du peuple ;
  • peur de tout et manque de confiance en soi, irruption d’un nouveau millénarisme sous la forme notamment de l’écologisme radical.

En conclusion, Michel Geoffroy pose la question « Vers quoi allons-nous ? ». Se voulant réaliste, il relève que l’Europe a encore de beaux restes, mais que les signes d’essoufflement sont nombreux. Il peut y avoir des périodes de « décadence heureuse », mais, en l’occurrence, nous vivons notre déclin comme désagréable, car nous sommes soumis à la pression d’une modernité que l’on nous impose.

Pourtant, il y a une autre conception de la modernité qui pourrait recueillir notre adhésion, celle de type asiatique, où les pays, d’une part, acceptent et favorisent le progrès technique et économique tout en préservant leur identité, et, d’autre part, ne considèrent pas comme contradictoires la défense de l’identité et le dynamisme culturel. C’est à une « renaissance » de ce type que l’orateur nous invite. Ce n’est pas un chemin facile, mais il faut oser l’emprunter, car la fortune sourit aux audacieux.

Présentation des affiches de la 7e Journée

À la suite de l’intervention de Michel Geoffroy, les affiches réalisées par plusieurs créateurs en vue de la 7e Journée, qui ont été diffusées sur le site, sont projetées et commentées par les auteurs présents dans la salle.

Le dessinateur de presse David Miège, dont un entretien avec Polémia a été mis en ligne sur le site le 17 octobre, intervient ensuite en qualité de « rescapé de la dictature culturelle ». Il raconte avec beaucoup d’humour son expérience d’étudiant à l’Ecole des Beaux-Arts d’Aix-en-Provence, et les méthodes « d’enseignement » en vigueur dans cet établissement, marquées comme il se doit du sceau de l’artistiquement correct relaté auparavant par Michel Geoffroy. Il s’est trouvé dans la situation d’être simultanément titulaire du diplôme, et exclu de l’école tout en étant invité à renoncer à une carrière de peintre ! A la suite de cela, il a dérivé vers le dessin de presse, mais continue de peindre « en cachette », et surtout en marge des circuits officiels. Il indique à ce sujet qu’il présentera à partir du 16 novembre une exposition de dessins et de peinture au restaurant Le Stube Verdeau, 23 passage Verdeau à Paris IXe.

David Miège présente ensuite devant l’auditoire une divertissante démonstration de création d’une « œuvre d’art » à partir d’ustensiles de cuisine et de produits alimentaires.

Plus sérieusement, Il mentionne qu’il a été cofondateur, en 2010, du site www.delitdimages.org qui dénonce la dictature culturelle, et dont Jean-Yves Le Gallou rappelle qu’il est partenaire à la cérémonie annuelle des Bobards d’Or.

Sur le fond du sujet, et au cours d’un échange nourri avec la salle, David Miège estime que la situation ne s’est pas beaucoup améliorée, mais reste optimiste quant à l’éventualité d’un Mai-68 culturel de droite. Il prône la suppression du ministère de la Culture, qui devrait être recentré sur la mission de sauvegarde du patrimoine. En ce qui concerne la création, il penche pour le recours au mécénat privé, à condition que ce soit un mécénat « populaire », et pas celui de Bernard Arnault, de François Pinault ou du secteur bancaire et financier.

Jean-Yves Le Gallou voit dans les propos de David Miège une illustration du fait que les choses sont en train de changer, car désormais c’est la gauche qui s’occupe de la gestion – Macron étant un symbole de cette évolution – alors que l’offensive culturelle passe de notre côté.

Le retour des traditions vivantes, intervention de Gabriel Robin

La séance de l’après-midi débute par une roborative intervention de Gabriel Robin, essayiste, éditorialiste à Boulevard Voltaire (bvoltaire.fr), sur « Le retour des traditions vivantes ». Le texte en sera bien évidemment mis en ligne, et toute tentative de le résumer, comme d’ailleurs celui de Michel Geoffroy, expose au risque du réductionnisme et de trahison de la richesse du propos. Je me bornerai donc à citer quelques points qui m’ont semblé devoir être mis en exergue :

  • on ne peut pas parler d’un « retour » des traditions, car elles n’ont jamais vraiment disparu ;
  • la tradition est un contenu culturel hérité d’un lointain passé (L’Odyssée, par exemple) et qui reste inscrit dans la connaissance et dans l’inconscient collectifs ;
  • la tradition est un organisme vivant, pas un élément figé. Il ne faut pas la confondre avec la muséographie ou avec la sauvegarde du patrimoine, qui sont des vecteurs d’admiration et de mise en valeur de la tradition, pas son essence ;
  • la transgression n’est pas mauvaise en soi, car elle contribue à faire vivre la tradition. Elle devient nocive quant elle se transforme en inversion des valeurs, voire en nihilisme. Le danger est donc de ne plus reconnaître de normes. C’est le mal dont nous souffrons depuis plusieurs décennies, car la dimension de l’héritage est philosophiquement remise en question par le monde libéral ;
  • il faut refuser le « déclinisme » ambiant : le fonds ancestral ne mourra pas. Dans le cas contraire, cela signifierait que l’on change complètement de civilisation. Il faut donc procéder à un ressourcement, et redécouvrir ce que nous sommes, redonner vie à l’ensemble des traditions, car la tradition c’est la vie : le retour à la tradition n’est donc autre chose que le retour à la vie ;
  • il faut admettre que certaines traditions puissent disparaître quand les mœurs évoluent, mais il est inconcevable d’envisager une société qui serait par principe « antitraditionnelle ». A cet égard, la déclaration de Vincent Peillon « Il faut arracher les enfants à tout déterminisme social ou culturel » est vouée aux oubliettes de l’Histoire, car elle procède d’une notion absurde de société « post-traditionnelle » née au début des années 1970 et qui refuse qu’une cohabitation soit possible entre le progrès et la tradition vivante ;
  • le souverainisme ne peut être envisagé indépendamment de l’enracinement ; le goût de l’Histoire reste vivace dans le peuple, ce qui est un marqueur de bonne santé de l’enracinement ; à l’inverse, la décoration et l’ameublement de la salle des mariages de l’Hôtel de ville de Bobigny (et notamment la Marianne qui illustre l’affiche de la 7e Journée) n’ont rien à voir avec la France : « La France n’existe pas dans ce lieu » ;
  • le mariage homosexuel ne s’inscrira jamais dans la tradition, car c’est un événement dépourvu d’historicité. Si l’on chasse la tradition par la force, elle revient par d’autres voies.

En conclusion, Gabriel Robin a appelé à sanctuariser le patrimoine culturel pour en faire une force d’appui pour l’avenir.

Table ronde sur « l’art caché », animée par Patrick Péhèle

Patrick Péhèle

Au cours de la Table ronde sur « l’art caché » qui suivait, Patrick Péhèle, patron de l’émission « Chroniques de la Vieille Europe » sur Radio Courtoisie et directeur artistique de la revue Éléments, a introduit le sujet en montrant les enjeux politiques de la perception d’une œuvre artistique, à travers deux exemples :

• le Guernica de Picasso, qui est devenu dans l’inconscient collectif le symbole de la représentation de la barbarie, alors qu’il s’agissait d’une œuvre de commande de pure propagande ;
• le cinéma américain sur la Guerre du Vietnam, qui passe pour un témoignage de la capacité du pays à aborder de front ce traumatisme, alors qu’il ne met en scène que la souffrance du GI, jamais celle des populations civiles vietnamiennes.

Aude de Kerros

Aude de Kerros, graveur et essayiste, bien connue des habitués de Polémia et de Radio Courtoisie, a rappelé le processus, commencé après Mai-68, qui a conduit progressivement à détrôner Paris de la place éminente que la ville occupait sur le marché international de l’art : miné par les clivages gauche/droite, le milieu artistique parisien a explosé entre les partisans de l’esthétisme et ceux de l’art « conceptuel », ce dernier ayant servi de point d’appui aux États-Unis, dans le domaine pictural et dans celui de la sculpture, dans la guerre froide menée contre l’URSS et l’Europe de l’Est. A partir des années 1980, les ministres de la Culture français se sont de facto alignés sur les positions américaines en faveur de l’art conceptuel, assurant aux États-Unis une hégémonie sur le marché international. Cette hégémonie aurait pu être remise en cause à la suite de la chute du Mur de Berlin, mais le marché a su s’adapter à la nouvelle donne, en se « financiarisant », pour devenir un vaste réseau de trusts et d’ententes dans lequel le créateur ne crée plus rien de ses mains, devenant un donneur d’ordre de la production d’œuvres qui sont par définition sérielles (disparition de la notion d’œuvre originale) et génèrent de surcroît la fabrication de produits dérivés, les uns comme les autres pouvant être fabriqués n’importe où, et de préférence dans des zones franches dotées d’exemptions fiscales.

L’art devient un produit financier parfait, puisque le prix ne peut pas baisser, tous les partenaires du réseau s’accordant pour soutenir les cours.

Il va de soi que dans ce système, l’artiste qui n’est pas dans le moule n’existe plus. En France, l’art caché est tout ce qui n’est pas conceptuel, et les artistes dissidents ne manquent pas, mais ils sont fractionnés en multiples courants où se côtoient le meilleur et le pire. Mais tous ont en commun d’être sous-cotés, non consacrés et non aidés.

Ces dissidents sont nombreux et se constituent progressivement en réseaux de relations et d’amitiés, qui ne sont pas divisés par des dissensions politiques et ne discutent que de questions artistiques et esthétiques.

Au-delà de la France, de nombreux pays (Russie, Inde, Chine…) s’opposent de plus à la mainmise américaine et veulent un cinéma ou des arts plastiques qui respectent leur identité. Il n’est donc pas vain de faire preuve d’optimisme pour l’avenir.

Gérard Savoisien

Gérard Savoisien, auteur, acteur, metteur en scène et directeur de théâtre, examine les conditions d’un « retour à la vie du théâtre ». Il expose préalablement les caractéristiques comparées du dualisme français entre théâtres public et privé.

Il insiste sur le fait que le coût moyen de la place (il s’agit de coût complet, à distinguer du prix de la place) est de 102€ dans le théâtre public contre 31€ dans le privé. En termes de création, il remarque que c’est le théâtre privé qui a permis à Giraudoux, Anouilh, Camus, Cocteau et bien d’autres d’être joués, alors que dans la même période le théâtre public n’avait « découvert » que Genet et Koltès, et se bornait le plus souvent à jouer et rejouer Brecht et consorts.

Il pointe du doigt également la médiocrité de la formation au métier d’acteur dans les conservatoires.

Tous ces facteurs n’expliquent qu’en partie la baisse de fréquentation des théâtres. Pour Gérard Savoisien, il existe une autre raison à cette désaffection : à ses yeux, le public cherche, dans le cinéma et la télévision, un divertissement culturel, qu’il ne trouve plus dans le théâtre, lieu d’ennui où des comédiens marmonnent des textes abscons et interminables, dans des décors et des costumes hideux. C’est cette recherche du divertissement culturel qui est l’avenir du théâtre : celui-ci ne mourra pas, mais il devra se transformer. De plus, il faut aider les auteurs à être des créateurs, et pas leur demander de rédiger des « notes d’intention ».

Et l’intervenant de conclure sur une citation de Malraux : « La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert. »

Thierry Bouzard

Enfin, Thierry Bouzard, essayiste, qui s’attache à faire connaître les richesses de la chanson française, intervient sur « les nouvelles expressions musicales ». Il observe que, malgré les efforts des pouvoirs publics pour tuer la créativité dans le domaine de la chanson d’expression française, ce secteur fait preuve d’une très grande vitalité.

En la matière, il considère que le chant est l’une des formes d’expression de la mémoire collective et de l’identité, et parallèlement une réaction contre la culture musicale mondialisée à dominante anglo-saxonne.

Il précise bien qu’il ne s’agit pas seulement de préserver le patrimoine de la chanson traditionnelle, mais aussi de s’ouvrir aux nouvelles formes d’expression musicale, qui ne contredisent pas la recherche d’une démarche identitaire, le « rock identitaire », qu’on l’aime ou pas, en porte témoignage.

Table ronde sur les initiatives culturelles de la génération 2013, animée par Fabienne Couëtoux du Tertre

Dans la dernière Table ronde sur « les initiatives culturelles de la génération 2013 », animée par Fabienne Couëtoux du Tertre, secrétaire de l’Iliade (Institut pour la longue mémoire européenne), les représentants de trois associations de jeunes œuvrant pour la défense de l’identité culturelle viennent exposer leurs objectifs et leurs actions, illustrés par la projection de vidéos :

  • les Gavroches
  • les Antigones
  • Paris Fierté.

Ces mouvements ont des sites Internet que chacun pourra consulter pour recueillir de plus amples informations.

Les intervenants ont marqué l’auditoire par la force de leurs convictions et de leur implication, la clarté de leur réflexion, leur créativité. En les écoutant à la fin de cette Journée, on pouvait se dire qu’avec la montée en puissance de jeunes aussi motivés, l’optimisme exprimé par les orateurs qui s’étaient succédé avant eux n’était pas de pure convenance.

Conclusion de Jean-Yves Le Gallou

Dans sa conclusion, Jean-Yves Le Gallou a rappelé l’objectif des Journées de la réinformation : mettre des idées sur le devant de la scène, puis les laisser infuser et susciter des débats. Il a précisé qu’outre la présente synthèse, les textes des intervenants seront mis en ligne et que la vidéo de la Journée sera retransmise sur TV Libertés.

L’offensive culturelle, c’est à chacun de la mener. Mais la situation évolue très rapidement, car des cycles s’achèvent :

  • le cycle des alternances politiques entre une vraie gauche et une fausse droite qui se ressemblent de plus en plus ;
  • le cycle de la culture d’après-Mai-68 qui arrive à épuisement ;
  • le cycle de l’art contemporain établi depuis 110 ans et qui est de plus en plus contesté
  • le cycle des Lumières, devenues vacillantes, et de la « modernité ».

C’est dans ce nouveau contexte, qui offre des perspectives inédites, que doit désormais se situer la Bataille culturelle.

 Bernard Mazin
19/10/2014

Bernard Mazin

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