Le gouvernement annonçait la semaine dernière qu’il lui fallait « trouver » six milliards pour faire face aux échéances de 2013.
Or il semble que d’importantes économies pourraient être réalisées en matière de subventions publiques. C’est ce que révèle un dossier publié par l’association Contribuables associés. On découvre que le budget du secteur associatif s’est élevé à plus de 70 milliards d’euros, dont près de la moitié (34,3 milliards) provenant de source publique, soit pratiquement ce que l’État consacre au budget de la Défense. En outre si, 80% des associations ne reçoivent aucune subvention, 7% des associations reçoivent à elles seules 70% des subventions publiques.
Les fonds alloués aux organisations antiracistes n’ont cessé d’augmenter ces dernières années, passant de 1,2 milliard d’euros en 2009 à au moins de 1,5 milliard en 2010. Les fonds alloués à ces groupes sectaires ne sont que faiblement contrôlés, alors que l’opacité de gestion semble de règle, comme en témoignent plusieurs sombres affaires touchant SOS Racisme. Notons que l’AGRIF, seule association engagée contre les actes de racisme anti‑blanc, ne reçoit évidemment pas un centime d’argent public.
De même, les activistes homosexualistes semblent bénéficier pleinement de la générosité publique.
Qui ose dénoncer ce scandale des subventions publiques ?
Pas grand monde, à part des associations de citoyens. L’UMP joue profil bas, puisque les subventions affichées du budget de 2013 ont été accordées… en 2011, par le gouvernement de Nicolas Sarkozy (au moins en ce qui concerne les subsides des ministères).
Source : Bulletin de réinformation, RC, 11/03/2013