La propagande immigrationniste du gouvernement et des médias de l’oligarchie prétend deux choses : selon elle, le « flux migratoire serait ténu » et « l’immigration rapporterait plus qu’elle ne coûte ». Il ne s’agit là que de deux bobards aussi « savants » que mensongers. La réalité est autre : le flux d’entrée des immigrés est fort : de l’ordre de 180.000 à 200.000 personnes par an ; et le coût de l’immigration est considérable. Le consultant André Posokhow, diplômé d’expertise comptable, a chiffré à 16 milliards le coût sécuritaire de l’immigration pour le budget français : un chiffre facile à comprendre lorsque l’on sait que selon une déclaration du garde des Sceaux (Pascal Clément) du 16 septembre 2006 plus de 50% de la population carcérale en France est musulmane.
Sur ces 16 milliards, 7 milliards sont imputables aux dépenses du ministère de l’lntérieur, 4 milliards à celles du ministère de la Justice, 1 milliard à celles des collectivités locales. Il faut ajouter 1 milliard au titre de l’immigration irrégulière et 1 milliard comme conséquence de la sécurité privée sur les finances publiques. Polémia
1. Les coûts directs de la sécurité
Le ministère de l’Intérieur
Il sera retenu l’ensemble des coûts budgétaires pour 2011 des programmes du ministère de l’Intérieur pour la police et la gendarmerie avec les coûts de fonctionnement et les investissements qui ne peuvent manquer d’être affectés par l’immigration soit 16,805 Mds€. Les dépenses qui n’ont pas de rapport avec l’immigration – corps des pompiers, protection des personnalités, contrôles routiers, soit 2,70 Mds€ –sont retirées bien qu’une étude approfondie du taux d’accidents dans certains départements comme le 93 ou Paris pourrait infirmer cette prise de position. Le montant des coûts du ministère de l’Intérieur retenu pour l’étude s’élèvera donc à 14,105 Mds€.
Une statistique fait apparaître qu’en 2008 la proportion des étrangers détenus représentait 19,6% de la population carcérale alors que les étrangers représentaient 6,7% de la population française avec les clandestins. Le nombre des immigrés et descendants directs d’immigrés s’élève à 10,8M contre 4,5M d’étrangers soit 2,4 fois plus. Il convient d’ailleurs de noter qu’il ne semble pas que la délinquance des descendants directs d’immigrés soit inférieure à celle des immigrés de la première génération. Pour connaître la proportion d’immigrés détenus dans les prisons il faut affecter le ratio de 19,6% du coefficient de 2,4 soit 47%. Ce ratio correspond approximativement à un taux de surreprésentation des immigrés dans les prisons de 3 que nous étendons à la délinquance.
14,105 Mds€ x 16,2% x 3 = 6,855 Mds€
La justice
L’aide juridictionnelle
Le programme de l’aide juridictionnelle s’élève en 2011 à 0,312 Mds€. En appliquant la même méthode de calcul que ci-dessus on aboutit à un coût lié à l’immigration de 0,152 Mds€.
La protection judiciaire de la jeunesse
Ce programme s’élève en 2011 à 0,757 Mds. Par application de la même méthode on aboutit à un chiffre de 0,368 Mds€.
Le domaine carcéral
Le programme carcéral du ministère de la Justice représente en 2011 un montant de crédits de paiement de 2,821 Mds€.
En 2008 le quotidien américain Washington Post a constaté, dans un reportage paru dans son édition du mardi 29 avril, la surreprésentation des prisonniers musulmans dans le système carcéral. L’article, se basant sur des chiffres compilés par des responsables de la communauté musulmane, des sociologues et des chercheurs, estimait que 60% à 70% des détenus en France sont musulmans. À notre connaissance cette estimation n’a pas fait l’objet d’une réfutation de la part des autorités publiques ou des médias. Constatant que l’article ne vise que les musulmans et non les immigrés qui constituent une population plus large, nous retiendrons la fourchette haute, soit 70%.
Ce ratio appliqué au montant du programme carcéral aboutit à un chiffre de 1,975 Mds€.
La justice judiciaire
Les crédits de paiement de la justice judiciaire s’élèvent à 2,960 Mds€. En appliquant la même méthode de calcul avec un coefficient de surreprésentation de 3 on aboutit à un montant de 1,439 Mds€.
Au total on arrive, pour le ministère de la Justice, à un chiffre de coût relevant de l’immigration de 3,934 Mds€.
Les polices municipales et la vidéosurveillance des collectivités locales
Un rapport de la Cour des comptes de juillet 2011 a fait le point sur les polices municipales.
Le nombre des policiers municipaux s’élève à 19.370 en 2010. Il faut y ajouter 1450 gardes champêtres, 5180 personnels de l’ASVP et 2330 membres du personnel de surveillance de la Ville de Paris, soit un total de 28.300 agents.
Ce rapport ne donne pratiquement aucune indication sur le coût de ces personnels. Il indique seulement que le coût de fonctionnement de la vidéosurveillance, qui s’élève à 300 M€, représente le coût de 6500 policiers municipaux. Il apparaît possible d’en déduire que le coût total de ces personnels s’élève à 300 M€ x 28300 / 6500 = 1,300 Mds€.
À cela s’ajoutent les dépenses de fonctionnement de la vidéosurveillance : 300 M€ et les investissements afférents : 300 M€ de 2010 à 2012, soit 100 M€ sur une année. Au total les dépenses de cette nature s’élèvent à 1,700 Mds€.
Selon la même méthode de calcul que ci-dessus le coût lié à l’immigration se monte à 0,826 Mds€.
La sécurité privée
Le marché de la sécurité privée représente un chiffre d’affaires de 5,3 Mds€ et s’adresse surtout aux entreprises. Le budget de l’État n’est affecté qu’indirectement au travers des comptes de charges de celles-ci et des pertes d’impôt sur les bénéfices.
Le calcul est le suivant : 5,3 Mds€ (chiffre d’affaires de ce secteur économique) x 33,3% (taux de l’IS) = 1,750 Mds€.
L’application du même mode de calcul que ci-dessus aboutit à un surcoût de 0,850 Mds€.
Le coût sécuritaire de l’immigration irrégulière
La monographie n° 27 de Contribuables associés présente les chiffres suivants qui s’appuient sur l’expertise de J.P. Gourévitch :
- structures de lutte contre l’immigration irrégulière : 0,085 Mds€
- coût des reconduites : 0,674 Mds€
- centres de rétention : 0,079 Mds€
- délinquance de l’immigration irrégulière : 0,367 Mds€
Le coût sécuritaire global de l’immigration irrégulière s’établit à 1,205 Mds€.
Au final le coût sécuritaire de l’immigration s’élève à :
- ministère de l’Intérieur : 6,855
- ministère de la Justice : 3,934
- collectivités territoriales : 0,826
- sécurité privée : 0,850
- immigration irrégulière : 1,205
Total : 13,670 Mds€
2. Les coûts sécuritaires indirects
La revue Capital de mars 2013 a produit un article sur « Le vrai coût de l’insécurité en France ». Selon cette revue, qui soutient avoir puisé dans toutes les ressources disponibles : entreprises, consultants spécialisés, ministère de la Justice, services de l’Etat, Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales, ce coût, qui s’élève à 30 Mds€, se décompose ainsi :
- particuliers : 5 Mds€
- entreprises : 15 Mds€
- secteur public : 10 Mds€
En principe ce coût s’impute sur la richesse nationale. C’est le cas du coût pour les particuliers qui s’impute sur leurs revenus : vols de voiture, atteintes à la vie humaine, cambriolages, usurpations d’identité, etc. Ce que ce chiffre de 5 Mds€ ne reflète pas ce sont les traumatismes personnels et les vies gâchées.
Pour ce qui concerne les entreprises on peut considérer que le coût de la protection a été pris en compte plus haut au travers de la sécurité privée. En revanche, le coût des agressions : vols en magasin, cyberattaques, fraude et vandalisme des transports en commun, qui est estimé dans l’article à 8,3 Mds€, demeure à évaluer :
- Les vols en magasin et les cyberattaques représentent 6,1 Mds€, soit un déficit d’impôt sur les sociétés d’environ 2 Mds€. Selon la même méthode de calcul que ci-dessus, le coût s’élèverait à 0,972 Mds€.
- Le vandalisme et la fraude dans les transports en commun s’élèvent au total à 2,2 Mds€. Il s’agit d’argent public du fait du poids des subventions dans le compte de résultat de la RATP, de la SNCF et de toutes les sociétés de transports en commun. Selon la même méthode de calcul le surcoût serait de 1,069 Mds€.
Dans le cas du secteur public les dépenses de protection ont déjà été abordées plus haut. En revanche, le coût de la malveillance informatique et du vandalisme dans les communes et les bailleurs sociaux qui pèse sur des comptes publics se monte à 1,520 Mds€. Selon la même méthode de calcul le surcoût serait de 0,739Mds€.
Au total le coût budgétaire résultant de l’insécurité et fondé sur les chiffres de l’article de Capital, avec toutes les réserves à l’égard d’un article de presse mais qui sont vraisemblables, s’élèverait à 2,780 Mds€.
3. Conclusion
Le coût sécuritaire en termes de finances publiques peut donc s’établir à :
- sur la base des chiffres du premier chapitre : 13,670 Mds€
- sur la base de la revue Capital : 2,780 Mds€
Total : 16,450 Mds€
Il convient de souligner que ce coût contribue au déficit des finances publiques en général et à celui engendré par l’immigration. Mais cela relève d’une étude plus large.
André Posokhow
Diplômé d’expertise comptable
Auditeur et consultant
11/04/2013
Voir aussi
- Chaque année 45.000 Français sortent, 200.000 étrangers entrent !
- Désinformation sur les entrées d’immigrés : Polémia fait le point
- Immigration de masse : la grande catastrophe
- Coût de l’immigration : les étranges contorsions de « L’Express »
Annexe
La population française
La population totale peut être évaluée, avec les immigrés irréguliers, à un nombre total de 66,660 M d’habitants qui sera retenu pour les besoins de notre étude.
Parmi cette population 78% auraient plus de 18 ans et 22% moins de 18 ans.
Les immigrés
Selon l’INSEE première il y avait au 1er janvier 2008 5,4 M immigrés en France. Si l’on se situe à fin 2011 il convient de rajouter 0,190 x 4 nouveaux arrivants, soit 0,760, ce qui donne un total de 6,160 M qui sera arrondi par prudence au chiffre de 6 M.
Les descendants d’immigrés (selon notre étude)
Les descendants d’immigrés ont été estimés par l’INSEE première à 6,5 M dont 3M ont deux parents immigrés et 3,5 M ont un seul parent immigré. Le nombre de descendants d’immigrés qui sera retenu pour nos calculs tiendra compte seulement de la moitié de ceux-ci pour les raisons invoquées plus haut soit 4,8 M :
- deux parents immigrés :3,0 M
- un parent immigré : 1,8 M (3,5/2)
Total : 4,8 M
Nombre total d’immigrés retenu pour le calcul des coûts :
- immigrés : 6,0 M
- descendants d’immigrés : 4,8 M
Total : 10,8 M
Soit 16,2% de la population totale.
Cet article a été initialement publié le 22/04/13, avec pour sous-titre originel : “Le « flux migratoire serait ténu » et « l’immigration rapporterait plus qu’elle ne coûte »”. Lequel constituant la seule modification apportée.
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