1/ Les touristes étrangers fuient le Paris des manifestations et des casseurs.
Au premier trimestre, à Paris et en Ile-de-France, la fréquentation des touristes japonais a chuté de 56 %, celle des Italiens de 24 %. C’est aussi la douche froide du côté des Russes (- 35 %) et des Chinois (- 13,9 %). Du jamais vu…
« On va passer à côté de l’euro »
« L’image dégradée de la France, qui passe en boucle sur les chaines d’information internationales, est désastreuse. On va mettre des mois à s’en remettre. » Déplore Didier Chenet, président du SYNHORCAT et du GNI (Syndicat des Hôteliers, Restaurateurs, Cafetiers et Traiteurs et Groupements National des Indépendants).
Jamais les hôteliers parisiens n’ont connu pareille situation. En mai, le taux d’occupation de leurs établissements a chuté de 10,4 points (à 72,8%) et les prix de 4% (à 182%) selon MKG Consulting…
Lundi, Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères en charge du tourisme, s’est voulu rassurant : « La France a toujours su faire face aux périodes difficiles qu’elles a connues. Il s’agit là d’une situation ponctuelle, qui n’est pas représentative d’une situation permanente de la France et qui ne remet pas en cause notre tradition d’hospitalité. Les touristes qui fréquentent la France le savent bien ».
Du haut de la Tour Effel, en présence d’Anne Hidalgo, le ministre a lancé une campagne de promotion pour redonner confiance aux touristes qui ont déserté la capitale…
(La pauvreté du discours aura certainement rassuré les touristes étrangers infidèles !).
2/ Une autre information relevant du même thème : le coût des grèves chez les pétroliers :
Selon certaines sources, le manque à gagner de Total qui exploite qui cinq sites en France atteindrait 40 millions d’euros par semaine. Or c’est une troisième semaine de grève qui va s’ouvrir pour les raffineries françaises.
(d’après Le Figaro économie du 1/06/2016, page 21).