Après les armes de destruction massive, c’est un autre argument de l’Administration Bush justifiant la guerre en Irak qui s’effondre.
Un document daté de 2003 — tout juste déclassifié — révèle que les espions américains de la CIA n’ont jamais cru à la liaison entre Saddam Hussein et les attentats du 11 septembre.
Pourtant, Georges W. Bush n’avait pas hésité à créer l’amalgame pour entraîner l’adhésion de l’opinion américaine dans son entreprise belliciste. Une campagne bien menée : en septembre 2003, 70 % des Américains ont cru les mensonges de leur président.
Il s’avère finalement que le lien entre Saddam Hussein et le 11 septembre émane d’une rumeur ayant eu pour unique source Dick Cheney, alors Vice‑Président des États‑Unis.
Cela devient donc une habitude au sein de l’administration de Washington que de mentir pour justifier des interventions extérieures.
Barack Obama a utilisé la même stratégie pour tenter d’intervenir en Syrie. Il avait alors imputé une attaque au gaz à Bachar Al‑Assad. Information rapidement démentie.
Source : Bulletin de réinformation, R.C., 15/12/2014