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Vidéo « Être Européen » : entretien avec Jean-Yves Le Gallou

Vidéo « Être Européen » : entretien avec Jean-Yves Le Gallou

par | 26 juin 2015 | Société

Vidéo « Être Européen » : entretien avec Jean-Yves Le Gallou

Polémia a mis en ligne la très belle vidéo de l’Institut ILIADE « Ni Lampedusa, ni Bruxelles, être Européen ». Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia et co-fondateur de l’Institut Iliade, explique ici dans un entretien avec Breizh Info le sens de la démarche : redonner du sens aux mots. Pour l’Europe, il faut sortir de la novlangue : éviter de confondre l’Union européenne avec l’Europe ; l’Organisation de Bruxelles mondialiste et immigrationniste avec le continent des Européens et avec leur culture ; ne pas hésiter à dire que les débats sur l’économie ou sur l’euro sont dérisoires au regard des enjeux démographiques et civilisationnels. Aucun redressement historique ne sera possible sans rupture brutale avec le politiquement correct. L’avenir est à la radicalité.
Polémia

Breizh-info.com : Après « ÊTRE FRANÇAIS », après « ÊTRE FRANÇAISE », « ÊTRE EUROPÉEN ». Pourquoi ?

Jean-Yves Le Gallou : Toujours pour la même raison : pour redonner du sens en général et du sens aux mots.

Ainsi Polémia a voulu rappeler qu’être français ce n’est pas seulement administratif, c’est aussi, c’est d’abord, historique, culturel, charnel.

Pour l’Europe, il faut sortir de la novlangue : éviter de confondre l’Union européenne avec l’Europe, l’Organisation de Bruxelles mondialiste et immigrationniste avec le continent des Européens et avec leur culture.

Il faut rappeler que l’Europe ce sont des peuples qui partagent un récit civilisationnel : ce récit civilisationnel que nous tentons de présenter en 4 minutes d’images et de texte.

Bruxelles et Lampedusa sont des réalités européennes désormais. Pourquoi les nier ? Comment y remédier ?

Bruxelles et Lampedusa sont la négation d’une Europe identitaire. Il faut sortir de la repentance et assumer fièrement le passé de l’Europe et de sa brillante civilisation.

Juste un mot pour ceux qui veulent nous culpabiliser : toutes les civilisations ont pratiqué l’esclavage, seule la civilisation européenne l’a aboli.

La civilisation européenne c’est la découverte scientifique et l’innovation, c’est l’art de la représentation, c’est la musique polyphonique et symphonique, c’est l’homme libre et le respect de la liberté de la femme.

Islamiser et africaniser l’Europe, c’est criminel !

Comment expliquez-vous l’apathie généralisée, y compris chez ceux qui pourraient être le plus sensibles à la nécessité d’un réveil colérique ? Les Européens sont-ils en dormition ? N’y a-t-il pas menace de mort ?

Oui, bien sûr, il y a menace de disparition par grand effacement (de notre mémoire) et grand remplacement (de la population). La réponse de l’ILIADE, l’Institut pour la longue mémoire européenne, c’est le grand ressourcement : la redécouverte des œuvres, des valeurs, des temps forts, des héros de l’Europe. Tant qu’il y aura des hommes de sang et d’esprit européen, la grande aventure européenne pourra repartir. C’était du moins la conviction de Dominique Venner, inspirateur de l’ILIADE.

Les responsables politiques dits patriotes mesurent-ils réellement les enjeux à long terme ? Avez-vous des exemples d’actions concrètes qu’ils mènent par-delà leurs intérêts immédiats ?

Les débats sur l’économie ou sur l’euro sont dérisoires au regard des enjeux démographiques et civilisationnels. Mais dans tous les pays européens les responsables politiques sont « médias dépendants » : la tentation est alors forte pour eux d’adapter le choix des thèmes de leurs discours et leurs discours eux-mêmes aux exigences de la bien–pensance. Avant de penser à dire le vrai, voire à chercher à convaincre des électeurs, beaucoup d’hommes politiques cherchent à plaire aux journalistes. Cela s’appelle la tyrannie médiatique.

Or aucun redressement historique ne sera possible sans rupture brutale avec le politiquement correct. D’ailleurs, même un « républicain » comme le pâle Bruno Le Maire reconnaît que le temps est à la radicalité.

Mais il ne faut pas attendre passivement le salut d’en haut. Au contraire, chacun doit tenir sa ligne de front : résister là où il est face à l’inacceptable ; et transmettre nos valeurs, notre culture, notre histoire à ses proches, à ses enfants et petits-enfants – sans attendre un éventuel « grand soir » électoral.

Vous êtes à la pointe du combat de réinformation, que nous tentons également de mener avec breizh-info.com. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Comment aller encore plus loin ? Comment éviter de désinformer en réinformant, comme peuvent le faire certains sites au travail journalistique contestable?

Breizh-info.com est l’exemple à suivre dans toutes nos provinces ! Comme le dit Henry de Lesquen : « La réinformation, ce n’est pas une désinformation en sens contraire, c’est le contraire de la désinformation ». Il faut être vigilant et s’en tenir aux faits. D’autant qu’ils suffisent, ils parlent pour nous !

Jean-Yves Le Gallou
Source : breizh-info.com
24/06/2015

Jean-Yves Le Gallou

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